USA : Menacé par l’Iran, Mike Pompeo protégé 24h sur 24

Depuis la fin de l’ère de l’ancien président américain Donald Trump, l’ex-secrétaire d’Etat Mike Pompeo a quitté ses fonctions. Cependant, sa sécurité est encore assurée par l’actuel gouvernement de Joe Biden. Le département d’Etat américain a informé le congrès de la situation, dans un rapport daté du 14 février dernier, tout en soulignant que l’ancien chef de la diplomatie fait l’objet de menaces « sérieuses et crédibles » de la part de l’Iran. Selon la diplomatie américaine plus de 2 millions de dollars sont versés mensuellement pour assurer la protection 24h sur 24 de Mike Pompeo.

Les menaces sont restées constantes

Le document présenté au congrès américain indique également que la protection accordée à Mike Pompeo est évaluée à 13,1 millions de dollars entre août 2021 et février 2022. Par ailleurs, le rapport a ajouté que les services de renseignement américains ont déterminé que les menaces qui pèsent sur l’ancien secrétaire d’Etat sont restées constantes depuis qu’il a quitté ses fonctions à la tête du département d’Etat. D’après les services secrets, ces menaces pourraient encore augmenter. Notons que les menaces visant Mike Pompeo interviennent alors que l’administration de Joe Biden a montré une certaine ouverture sur un retour dans l’accord sur le nucléaire iranien, dont son prédécesseur avait retiré les Etats-Unis en 2018.

Deux ans après l’assassinat de Qassem Soleimani

Pour rappel, le rapport présenté au Congrès des USA par le département d’Etat intervient deux années après l’assassinat du général des Gardiens de la révolution iranienne Qassem Soleimani. Au cours du mois de janvier dernier, la première autorité du pays, le président Ebrahim Raïssi, s’était exprimé lors d’un rassemblement pour rendre hommage à ce dernier et a menacé les autorités américaines. A ce moment, il avait critiqué Donald Trump. « Tant mieux si un procès équitable contre M. Trump, (l’ancien secrétaire d’État Mike) Pompeo et d’autres criminels est lancé afin de juger leur crime horrible » avait-il notamment déclaré.