La Chine a récemment pris une grande décision concernant ses entreprises intervenant en Occident notamment aux Etats-Unis. En effet, plusieurs sociétés ont décidé de se retirer de ces pays, afin de se préparer à d’éventuelles sanctions américaines dues à son soutien à la Russie. Selon les informations du média français Europe 1, au nombre de ces dernières se trouve le géant chinois des hydrocarbures, CNOOC, qui est le tout premier à solder une partie de ses actifs dans les pays occidentaux.
« C’est la fin de la partie »
Le montant des actifs cédés par la compagnie chinoise s’élève à 15 milliards de dollars seulement en Amérique du Nord. Dans un entretien accordé au média français David Loevinger, spécialiste des marchés émergents : « pour beaucoup d’entreprises chinoises cotées à la bourse américaine, c’est la fin de la partie. Je pense qu’en raison du manque de confiance entre les États-Unis et le gouvernement chinois, la situation n’est pas prête de s’améliorer ». Notons que depuis le lancement de l’offensive russe en Ukraine, Pékin s’est abstenu de condamner l’action de Moscou.
Depuis 2014, le volume d’échanges avait augmenté de 50%
Pour rappel, ces informations interviennent alors que le magazine américain Forbes a fait savoir que les échanges entre la Chine et la Russie ont explosé. Avant l’entrée en vigueur des sanctions américaines, le volume des échanges entre les deux pays avait connu une forte augmentation. En effet depuis 2014, il avait augmenté de 50% et progressé de 36% uniquement en 2021. Toujours selon le magazine, les importations énergétiques chinoises provenant de la Russie sont actuellement de 15,5% et devraient passer à environ 55%.
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