Dans le cadre d’une récente rencontre avec les cotonculteurs de Banikoara, le maire Bio Sarako Tamou a invité ceux-ci à accroître leur rendement. « Je voudrais vous demander de redoubler d’ardeur, à travers l’accroissement (de vos rendements), tout en respectant les itinéraires que vos encadreurs techniques vous recommandent » a déclaré l’édile de Banikoara, s’adressant aux producteurs de coton de sa commune. Il a également entretenu ces derniers sur l'interdiction de revente des intrants agricoles subventionnés par l’Etat.
« Dénoncer ces actes ignobles »
« Nous devons dénoncer ces actes ignobles qui ternissent l’image des cotonculteurs » a invité Bio Sarako Tamou, non sans rappeler que la revente ou le détournement d’engrais subventionnés est sévèrement puni. Le gouvernement l'avait déjà clairement indiqué dans un communiqué conjoint des ministres de l’agriculture, du commerce, de la décentralisation et de la sécurité publique. il punira sévèrement les auteurs de la sortie frauduleuse des intrants agricoles subventionnés, du territoire national.
« Les services compétents des ministères en charge de l’agriculture, du commerce et des finances, les forces de l’ordre et les élus locaux sont instruits à l’effet d’assurer une veille permanente et d’appréhender tout contrevenant afin qu’il réponde de ses actes » informait par ailleurs, la note en date du jeudi 05 mai 2022. Banikoara reste le grenier cotonnier du Bénin. Le pays est d’ailleurs le premier producteur d’or blanc en Afrique. Il est vrai, le Mali a publié, il y a quelques mois, des informations tendant à faire croire le contraire, mais le ministre de l’Agriculture a récemment indiqué que le pays n’avait pas du tout perdu sa place de leader en Afrique.
« Bénin: le maire de Banikoara invite les cotonculteurs à accroître leur rendement »
Écoutez-moi cet idiot qui parle.
Et combien vous payez pour la tonne du cotton?
Et comment améliorez-vous leur vie?
N’importe quoi!
C’est cette question qui à force d’être ignorée crée des ennuis grandissant dans les 2/3 du Bénin, dans l’hinterland.
Même avec tout le cynisme possible, on ne peut ignorer les conditions de vies de ceux qui produisent cette culture de rente aux dépens de l’environnement et de leur santé, et au détriment d’autres cultures qui les nourriraient et qui pourraient être transformées au bénéfice de l’emploi et du PIB de l’ensemble du Bénin.
Et j’ajoute, pas par la dette publique qui doit être réservée à d’autres secteurs, mais par une politique qui favorise l’investissement au Bénin
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(@_@)
Avant l introduction forcée par maga..des cultures.de rentes au nord benin..voici..une image..de cette partie du pays..que moi..j ai vu
Dans tous les villages et même à parakou..on cohabitait..avec les charognards..autour des boucheries
À cet époque..envoyer un enfant..acheter de la viande..vendue..en brochette..c etait prendre..le risque..que les vautours..lui arrache cette viande
Ces vautours..véritables..éboueurs avaient un rôle.social
Un an..de cultures de coton..et l utilisation..de felegui..un puisant poison..voici..entre autres quelques constats
Hécatombe…de tous les vautours..ruminants..des mares et retenues d eau..avec des poissons morts..
Certains.animaux..comme lievres..biches..ont disparu
Enfin…la dernière fois..où j ai revu..les vautours..c était..à niamez..il y a juste..un an
Quels beaux souvenirs
Aujourd’hui..aucun..enfant.du nord..ne connait pas cet oiseau..sympathique
Redoubler..d effort..accroître..le rendement..certes…
Mais..que gagnent ces gens là..dans le sens de m amélioration de leurs conditions de vie
Qui cultive..et qui ramasse..le blé
Depuis..que je suis né..j ai pas vu.un cotonculteur…s en sortir
Au contraire..ils finissent..toujours endettés..en fin de campagne
L impact sur l environnement…c est un sujet tabou..et j ai toujours..le même..plaisir de raconter des choses vécues