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Bénin: Si on veut augmenter le salaire, il faut que ce soit immédiat selon Todjinou

Le mardi 26 avril dernier, le président Patrice Talon a rencontré les syndicats pour discuter de la revalorisation des salaires et du relèvement du Smig. Au terme des échanges, il a été décidé de faire passer le Smig de 40.000 Fcfa à 52.000 Fcfa. La revalorisation des salaires, entrera en vigueur d’ici novembre 2022. L’ancien Secrétaire général de la Confédération Générale des Travailleurs du Bénin (CGTB) Pascal Todjinou s’est prononcé sur cette rencontre lors de son passage sur la chaîne de télévision privée E-télé. L’invité de l’émission Dimanche C’Politique, trouve que c’est une « manière plus  scientifique d’organiser les séances. Et c’est la première fois de l’histoire de mon pays que le chef de l’Etat lui-même (négocie avec les syndicats) » a souligné M Todjinou. Il rappelle cependant qu’il y a eu un cas extrême au temps du Feu Général Mathieu Kérékou.

« Nous avons négocié de 18 heures jusqu’au lendemain matin à 5 heures du matin. Il était en éveil, par contre des ministres dormaient » raconte l’ancien patron de la Cgtb. Il s’est ensuite intéressé au contenu des négociations de mardi dernier. L’homme pense que les syndicats ont obtenu des choses, comme le principe d’augmentation des salaires et le relèvement du Smig à 52.000. Et l’école syndicale enseigne qu’il faut accepter ce qu’on obtient après négociations et chercher ensuite à en obtenir davantage. Il n’approuve donc pas totalement les propos du Sg de la Cstb Nagnini Kassa Mampo qui estime que la montagne a accouché d’une souris.

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Il ne faut pas dire que « cette souris n’a aucune valeur »

Pour lui, si c’est pour dire au gouvernement que ce qu’il propose est peu, cela peut se comprendre, mais il ne faut pas laisser croire que « cette souris n’a aucune valeur ». En ce qui concerne le délai donné par le gouvernement pour la concrétisation de l’augmentation des salaires, Pascal Todjinou pense qu’il est assez long. Pour lui, on ne peut pas attendre jusqu’au mois de novembre. « Vous savez que la vie est chère. Tout est très cher…alors que le salaire n’a pas augmenté. Si on décide d’augmenter le salaire, il faut que ce soit immédiatement. Même si c’est peu, il faut que ce soit immédiatement au lieu d’attendre jusqu’à un temps infini. Si on décide de (l’augmentation) et c’est dans quelque 4 – 5 – 6 – 7 mois qu’on va commencer à en jouir, ce différencié là est très grave, parce que dès qu’on a annoncé en début d’année, et on va à la fin de l’année, ce n’est plus une annonce pour 2022 » a laissé entendre l’ex-syndicaliste.

M Todjinou a ensuite opiné sur la hiérarchisation des salaires. Pour lui, elle est tout à fait importante, parce que si on le fait pas « on risque de trouver celui qui est 100.000 être dépassé par celui qui était à 50.000, 70.000. Il faut cette normalisation-là obligatoirement. Maintenant s’il y a un système qui consiste à dire si on augmente le Smig de 30%, celui qui est à 100.000, on va augmenter son salaire de 30%, si c’est ça, la question de la hiérarchisation disparaît » estime Pascal Todjinou.

2 réponses

  1. Avatar de Bito
    Bito

    Il est encore en vie? Un traite

  2. Avatar de Dr Doss
    Dr Doss

    Bravo monsieur Todjinou pour votre eclaisicement limpides

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