Éruption volcanique à Pompéi : des secrets révélés grâce à l’ADN d’une victime

Plusieurs siècles après l’éruption du mont Vésuve, à Pompéi, des chercheurs d’origine danoise se sont intéressé au génome d’une des victimes de cette catastrophe naturelle qui a secoué en l’an 79 cette partie du monde. Selon le journal Scientific Reports qui a publié les conclusions de l’enquête, au total deux squelettes découverts il y a une centaine d’années ont fait objet des examens. Il s’agit d’un homme dont l’âge est compris entre 35 ou 40 ans et celui d’une femme âgée d’une cinquantaine d’années.

Les recherches n’auront été effectuées que sur l’ADN de l’homme qui a fait objet d’un entier séquençage. La comparaison de son génome avec celui de plusieurs centaines d’individus, anciens et modernes, originaires d’Eurasie révèle des traits de ressemblance avec les habitants de l’actuelle Italie centrale. Des éléments génétiques qui l’associent à l’île de la Sardaigne ont également été retrouvés. L’étude aura permis aussi d’identifier les conditions du décès de l’homme.

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Ils n’ont pas pu fuir

On retient que, des traces génétiques de la bactérie responsable de la tuberculose ont été identifiées. Cette situation permet ainsi aux scientifiques d’émettre l’hypothèse selon laquelle, l’homme souffrait de cette pathologie avant la survenue du drame. Ceci expliquerait également la position dans laquelle les squelettes ont été trouvés. Leur état de santé n’aurait pas permis une tentative de fuite face au danger. Ils étaient recroquevillés contre un meuble lors de l’éruption du mont Vésuve, à Pompéi. « D’après la position [de leur corps], il semble qu’ils ne fuyaient pas. La raison pour laquelle ils ne fuyaient pas pourrait résider dans leur état de santé. » a déclaré le Dr Viva à Inside Science sur BBC Radio 4.

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