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Smig augmenté de 30% au Bénin : »La marge est gérable »,selon Todjinou

 La rencontre Gouvernement-syndicats tant attendue a eu lieu le mardi 26 avril 2022 à la Présidence de la République en présence du Président Patrice Talon. A l’issue de la séance d’échange et après âpre négociations, le gouvernement, les partenaires sociaux et le Patronat se sont convenus qu’il faut augmenter le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (Smig) de 30%. Sur le pourcentage du SMIG proposé pour cette revalorisation dont le Smig passe de 40 mille à 52 mille, beaucoup estiment qu’on devrait plutôt passer de 40 mille à 60 mille. Pour l’ancien Secrétaire général de la Confédération général des Travailleurs du Bénin (CGTB), Pascal Todjinou, reçu sur la chaîne de la télévision privée E-Télé Bénin, pour le SMIG qui a augmenté de 30% au Bénin, la marge «est gérable».

« Je suis un responsable syndical compréhensible du niveau de vie et aussi du niveau de développement financier de mon pays » a déclaré l’ancien Secrétaire général de la CGTB. Pascal Todjinou a fait savoir qu’il ne peut pas dire que «le SMIG va passer de 40 mille à 100 mille ». Selon lui, cela «aura d’impacts sur les entreprises même sur les travailleurs du secteur privé »  car « dès que le salaire va augmenter, il aura une flambée » et que «les gens ne font pas ces calculs».

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L’ancien syndicaliste a expliqué qu’il ne peut pas «faire n’importe quelle autre proposition». Le SMIG à 30% pour lui, «la marge qui est proposée, elle n’est pas satisfaisante mais elle est gérable». Il a laissé entendre que lorsqu’ils ont «négocié pour que le SMIG arrive au niveau de 40 mille, certains ne sont pas contents» et que «certaines organisations syndicales proposaient déjà les 100 mille ». Il a fait remarquer qu’ils ont «étudié tous les paramètres».

Pascal Todjinou a indiqué que «ce n’est pas seulement le niveau de salaire qui est l’élément fondamental » mais  «c’est le coût de vie dans le pays ». Il a donné l’exemple des pays «qui sont à moins de 40 mille fcfa de SMIG» et que «quand vous allez dans ces pays on sait ce qui se passe».  «Demandons seulement que ces minimums qu’on est en train de trouver soient appliqués» a-t-il précisé.

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