, ,

Spéculation sur le prix de l’huile végétale au Bénin : Laurent Akpo invite les Béninois au patriotisme

 Dans un arrêté interministériel en date du jeudi 19 mai 2022, le gouvernement a plafonné à 1300 francs cfa le prix d’un litre de l’huile végétale raffinée. Cette huile végétale raffinée sera donc cédée au consommateur à 1300 F CFA le litre. La mesure de plafonnement de l’huile végétale est loin d’être une disposition unilatérale. Cette mesure, d’ après le Directeur de cabinet de la ministre de l’industrie et du commerce, Laurent Alpo, est intervenue à l’issue de plusieurs rencontres tenues entre commerçants et autorités gouvernementales. Il a déclaré que «les 1300 francs CFA retenus devraient permettre à chacun de tirer son épingle du jeu ».  

Selon des propos rapportés par radio Bénin lors  d’un point de presse qu’il a donné le vendredi 20 mai 2022, le Directeur de cabinet de la ministre de l’Industrie et du Commerce a affirmé que le gouvernement a consulté et discuté «avec tous les acteurs de la chaîne pour»  s’«assurer du prix qui permettrait non seulement de rendre le prix soutenable à nos populations mais aussi de garantir l’approvisionnement régulier de notre marché».

Publicité

Pour Laurent Akpo, «dans la démarche, dans la logique de protéger nos consommateurs, il ne faut pas seulement regarder le prix mais il faut aussi penser à la disponibilité du produit». Ce qui, selon lui, a amené justement l’Etat béninois «à consulter les acteurs, à échanger avec eux ». Concernant la question du respect de la mesure, le Directeur du cabinet se veut être intransigeant. Il a invité «les uns et les autres à respecter ce plafond pour le bien de tous».  Il n’a pas manqué de faire savoir qu’« il n’est pas acceptable que les prix de l’huile végétale soient autour de 1500, 1600 en ce moment ».

C’est pour cela qu’il a laissé entendre «qu’il y a de la spéculation qui se fait». Il a convié donc «nos populations à faire preuve de patriotisme» car le gouvernement a  «besoin d’une solidarité nationale». Il faut signaler que Laurent Akpo a précisé également au cours de ce point de presse que d’«autres produits tels que le riz ou les pâtes alimentaires pourraient bientôt faire l’objet de mesures similaires». Pour que ces mesures soient effectives « le gouvernement mène des consultations à cet effet» avec les commerçants. 

Une réponse

  1. Avatar de Paul Ahéhénou
    Paul Ahéhénou

    Cher Monsieur, il ne s’agit pas ici de patriotisme. C’est à nos autorités de sévir et de punir sévèrement les récalcitrants et à coup sûr, ils rentreront dans les rangs. Le langage que les commerçants véreux comprennent est celui de la coercition.

Répondre à Paul Ahéhénou Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité