Cyberattaques : la Russie avertit qu’elle peut réagir militairement

Ce n’est plus un secret. Depuis plus de trois mois, la Russie a lancé une offensive en Ukraine. Depuis lors, la Russie fait face à une série de cyberattaques contre les infrastructures publiques. Au cours du mois d’Avril, un expert russe affirmait que les cyberattaques ont été multipliées par 100 depuis fin février. Une situation qui ne laisse pas indifférente les autorités russes. En effet, le ministère des affaires étrangères a affirmé récemment qu’un conflit direct pourrait être la conséquence des cyberattaques subies par le pays.

Malgré les lourdes pertes dans les deux camps depuis que l’offensive russe a été lancée en Ukraine, les combats se poursuivent. Mais la guerre actuellement ne se mène pas qu’avec les armes. Puisque depuis le début de la guerre, la Russie fait face à une série de cyberattaques. Une situation qui a fait réagir les autorités du pays qui menacent ouvertement les occidentaux. Le ministère des affaires étrangères met en garde contre un affrontement militaire.

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« La militarisation de l’espace de l’information par l’Occident et les tentatives d’en faire une arène de confrontation interétatique ont considérablement accru la menace d’un affrontement militaire direct aux conséquences imprévisibles« , a déclaré le ministère des Affaires étrangères rapporte le site 19fortyfive.com. Le même ministère a assuré que rien ne restera impuni précise la même source. « Rassurez-vous, la Russie ne laissera pas d’actions agressives sans réponse« , a déclaré le ministère qui poursuit « toutes nos démarches seront mesurées, ciblées, conformément à notre législation et au droit international« .

Pour rappel, plus tôt ce mois, les USA ont reconnu avoir mené des cyberattaques contre la Russie pour soutenir l’Ukraine. « Nous avons mené une série d’opérations sur tout le spectre; opérations offensives, défensives [et] d’information », avait déclaré le général Paul Nakasone, un haut responsable américain dans une interview à Sky News, comme nous vous l’avons rapporté à l’époque.

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