Cela fait plusieurs jours que les élections législatives font la une de la presse française. Le parti au pouvoir s’en est sorti avec une majorité relative qui l’oblige à composer avec les partis d’opposition. C’est dans ce cadre que le président français Emmanuel Macron a entrepris un dialogue avec des chefs de ces groupes, ce mardi 21 et continuera demain 22 juin 2022. Au nombre des personnalités rencontrées se trouvent la cheffe du parti d’extrême-droite français, le Rassemblement National (RN), Marine Le Pen. Au cours de son entrevue avec le locataire de l’Elysée, cette dernière a fait savoir que son parti revendiquait la vice-présidence de l’Assemblée nationale, mais aussi la « présidence de la commission des finances ».
« Pas dans l’obstruction systématique »
Marine Le Pen a par ailleurs indiqué que son parti se trouve « dans l’opposition » mais « pas dans l’obstruction systématique ». Le socialiste Olivier Faure, a pour sa part fait comprendre au chef de l’Etat que son parti était prêt à « avancer » avec lui à condition que le gouvernement prenne des dispositions sur le pouvoir d’achat des Français, notamment une hausse des pensions de retraite. Si Emmanuel Macron veut les mettre en place, Olivier Faure a assuré de son soutien. Christian Jacob, patron LR, a de son côté rejeté toute idée de pacte.
« J’ai redit au président qu’il n’était pas question pour nous d’entrer dans ce qui pourrait être une trahison de nos électeurs. Nous avons fait une campagne dans l’opposition, nous restons dans l’opposition de matière déterminée mais responsable » a-t-il déclaré. Pour rappel, le dialogue avec les chefs des partis d’opposition intervient alors que le président français a rejeté la démission de sa Première ministre Elisabeth Borne. Selon l’administration de Macron, le président de la République française souhaite que le gouvernement continue avec sa mission.
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