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Terrorisme au Bénin: Malgré les pertes, African Parks prête à rester dans le parc Pendjari

Au Bénin, il n’est un secret pour personne, que des attaques djihadistes ont eu lieu dans le Parc Pendjari. Une aire protégée gérée par l’Ong African Parks Network (APN). Mais comment cette structure vit ces agressions, et quel est son rôle aux côtés de l’armée béninoise pour lutter contre la menace djihadiste ? Le directeur des opérations d’APN Charles Wells, a apporté quelques éléments de réponses dans un récent entretien accordé au magazine Jeune Afrique. Il faut déjà dire que « c’est une situation très difficile » pour l’Ong et ses rangers (éco-gardes).

« Notre rôle n’est pas d’assurer des missions de sécurité nationale, mais de préserver l’intégrité des aires qui nous sont confiées. Nos rangers sont formés à lutter contre le braconnage, mais sont effectivement confrontés à toutes sortes de menaces, y compris djihadistes » a déclaré M Wells. Pour faire face à cette nouvelle menace , l’Ong collabore avec l’armée béninoise sans marcher sur ses platebandes. Lorsqu’il est établi que des djihadistes sont à la manœuvre, les rangers d’APN se retirent pour laisser les militaires intervenir. Cependant, il « arrive que la nature exacte de la menace ne puisse être identifiée avant que l’on y soit directement confronté. Et parfois, il est difficile de faire la différence entre un braconnier et un djihadiste » explique M Wells. En somme, l’APN et l’armée béninoise travaillent en symbiose.

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 » Le Parc W est probablement l’un des derniers endroits les plus préservés en Afrique de l’Ouest « 

L’Ong partage des informations avec les militaires dès qu’elle identifie un risque potentiel lors de ses patrouilles. « Nous communiquons les informations que nous collectons, mais nous ne déterminons pas la stratégie militaire. D’abord parce que nous n’en avons pas les compétentes » fait clairement savoir le directeur des opérations d’African Parks Network. Quand on lui demande si l’Ong envisage de quitter le Bénin, il répond par la négative.

Certes, l’organisation a « essuyé plusieurs pertes tragiques lors des attaques » mais ne compte surtout pas se retirer du pays. « Pour le moment, nous sommes décidés à rester et nous l’avons fait savoir au gouvernement. Le Parc W est probablement l’un des derniers endroits les plus préservés en Afrique de l’Ouest. Nous devons tenir . Sa perte aurait des conséquences terribles pour la région » estime M Wells.

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    African Parks, un groupe étranger n’a rien perdu. C’est le Bénin qui a plutôt perdu ses fils et filles tués par des lâches de la France.

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