La polémique autour de l’examen de la balle ayant tué la journaliste d’Al-Jazeera Shireen Abu Akleh continue de défrayer la chronique. En effet, alors que les États-Unis ont annoncé avoir fait examiner la balle par des experts, l’État Hébreux indique également avoir procédé à ce même examen. Ces déclarations interviennent alors que l’autorité palestinienne avait refusé de confier le projectile à Israël. Ces faits ont amené l’Autorité palestinienne a dénoncé une tentative de « cacher la vérité ».
Un acte intentionnel?
Selon les autorités américaines, l’examen a été effectué par des experts de leur propre équipe d’investigation. Les États-Unis n’ont tout de même pas dévoilé l’identité de celles et ceux qui ont dirigé l’enquête. On retient des résultats de l’analyse que, la journaliste américano-palestinienne a été tuée « vraisemblablement » par un tir en provenance d’une position israélienne. Les États-Unis ont également rejeté la thèse selon laquelle le meurtre serait intentionnel.
Les mises au point de Ned Price
Le porte-parole de la diplomatie américaine, Ned Price a essayé de mettre fin à la polémique en précisant que l’analyse du projectile avait été réalisée par deux membres chevronnés des services de l’US Security Coordinator (USSC). Il s’agit de l’équipe américaine officiellement chargée d’organiser la coopération sécuritaire avec les Palestiniens. « L’USSC a eu la garde pleine et entière de la balle, du moment qu’elle lui a été confiée par l’Autorité palestinienne jusqu’au moment où l’USSC l’a rendue à l’Autorité palestinienne », a-t-il précisé avant de marteler qu’aucun expert israélien ou palestinien n’a participé à l’examen de la balle.
Laisser un commentaire