Le cercle des docteurs en socio-anthropologie de l’Université d’Abomey-Calavi s’est agrandi. Il a enregistré un nouveau membre. Il s’agit de Adjignon Dénis Hodonou qui a présenté hier 28 juillet 2022, les résultats de ces travaux de recherches devant un jury international. Ce qui lui a valu son accession au rang des docteurs avec une mention très honorable suivi des félicitations du jury. « Distances religieuses et proximités sociales au Bénin : éléments pour une socio-anthropologie de la cohabitation religieuse ».
C’est le sujet sur lequel a porté les travaux de recherche de Adjignon Dénis Hodonou. Devant un jury international présidé par la Professeure Sidonie C. Hèdiblè, l’impétrant a présenté les résultats de ces recherches. Convaincu de la pertinence, de l’actualité du sujet et surtout de son importance dans la société africaine en général et celle béninoise en particulier, le jury a décerné une mention très honorable avec félicitations. Le tout nouveau docteur, très ému par la note qui sanctionne son travail, a manifesté sa reconnaissance envers son directeur de thèse, le Professeur Dodji Amouzouvi et tous les membres du Laboratoire d’analyse et de recherche : religions, espaces et développement (Larred) qui ont fait de lui ce qu’il est devenu aujourd’hui. Pour l’impétrant, cette recherche invite chacun à vivre sa foi sans que personne ne l’en empêche ce qui garantit la paix.
Autrement-dit, la cohabitation religieuse et l’acceptation de l’autre sont un gage de la quiétude et du développement. Le directeur de thèse, Professeur Dodji Amouzouvi, n’a pas caché sa joie de voir son étudiant réussir brillamment cette étape de sa vie de chercheur. Il pense que cette thèse tombe à pic parce qu’elle apporte des pistes de solutions aux problèmes djihadistes qui secouent le nord du Bénin depuis quelques mois. Il a interpellé à cet effet, les décideurs politiques à s’intéresser aux travaux des universitaires dans la perspective de développement du pays. Tellement fier de son étudiant, le Professeur Dodji Amouzouvi s’engage à le soutenir et le pousser le plus loin possible. « Je ne compte pas le voir s’arrêter en si bon chemin. Je dois jouer ma part pour qu’il aille le plus loin possible et le proposer comme l’expertise à la disposition du gouvernement pour des questions sur les différences de différenciation religieuse afin que tout se passe bien », promet-il. Notons que l’examen de la qualité scientifique de ce travail a été assuré par les Professeurs Koffi Nutéfe Tsigbe et Tossou B. Atchrimi de l’université de Lomé et Dr Jacques C. E. Aguia Daho de l’Uac.
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