La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a remis en liberté plus de 120 détenus au titre du deuxième trimestre de l’année 2022. La libération conditionnelle de ces derniers a été effectuée en vêtu d’un arrêté signé du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Séverin Maxime Quenum en date du 16 août 2022. Lequel arrêté en son article 2, stipule que ‹‹ l’exécution de cette mesure est subordonnée, pour les personnes condamnées pour crimes et délits économiques commis au préjudice de l’État, des établissements, offices et sociétés publics ainsi que des collectivités territoriales, au remboursement et au règlement des sommes mises à leur charge».
Les bénéficiaires de cette liberté conditionnelle proviennent de plusieurs établissements pénitentiaires du Bénin dont la prison d’Akpro-Missérété, d’Abomey, d’Abomey-Calavi, de Savalou, de Lokossa, de Porto-Novo et de Cotonou. L’application de cette décision est à la charge du procureur spécial de la Criet. L’article 4 soutient que « le présent Arrêté prend effet pour compter de sa date de signature et sera publié au journal officiel».
L’opérateur économique Kikissagbé Godonou Bernard dit KGB et Saïzonou Magloire Sètondji , dans les mailles de la justice depuis quelques années figurent parmi ces détenus ayant obtenu la liberté conditionnelle. Rappelons que Kikissagbé Godonou Bernard a été placé en détention le 23 juillet 2018 pour escroquerie en bande organisée. Il a été condamné à 05 ans d’emprisonnement. Quant à Saïzonou Magloire Sètondji, il s’est retrouvé dans les griffes des forces de l’ordre béninoises dans une affaire de stellionat depuis 14 février 2019.
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