Depuis la chute du régime de Kadhafi, l’Afrique de l’ouest est confrontée à des groupes armés terroristes. Ces derniers ont prospéré suite à la chute de l’ancien guide libyen et grâce à son armement diversifié qui s’est évaporé dans la nature. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont secoués par des attaques terroristes qui n’en finissent pas. Lors de la 10e Conférence de Moscou sur la sécurité internationale, le général Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire algérienne s’est exprimé sur la situation en Afrique.
Il a constaté que l’Afrique était riche en ressources avec sa population croissante et ses avantages importants, tels que la biodiversité, les ressources du sous-sol et les réserves d’énergie et d’eau, mais qu’elle était confrontée à une situation compliquée d’instabilité politique et économique causée par de nombreux problèmes économiques et de sécurité. « La fragilité de la situation » a déstabilisé certains pays et affecté leur économie et leur sécurité, transformant l’Afrique en un bastion d’activités criminelles propageant le danger terroriste et la criminalité organisée transfrontalière, a ajouté Saïd Chengriha selon Tass.
Pour lui, dans ce contexte, la communauté internationale devait réaliser « l’importance du maintien de la paix dans le monde » tout en se concentrant sur la sécurité humanitaire et en tenant compte des causes réelles des crises dans le monde en général et l’Afrique en particulier. Aucun pays n’est à l’abri de la menace terroriste et de ses conséquences, a-t-il lancé.
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