Poursuivi en Centrafrique pour «atteinte à la sécurité intérieure de l’État», «complot» et «espionnage», un Français a entamé au cours du week-end écoulé une grève de la faim. L’objectif est de dénoncer la « détention illégale » dont il ferait l’objet. Le nomméJuan Rémy Quignolot a ainsi cessé toute forme d’alimentation ce dimanche en signe de protestation. Selon les confidences faites par son avocate Arlette Sombo Dibelé, son maintien en détention dépasse le délai réglementaire.
Après 15 jours, il pourrait arrêter de s’hydrater
A en croire la sœur du mis en cause, il serait prêt à aller «jusqu’au bout» pour «protester contre l’inertie de son propre pays, la violation de ses droits et de la loi centrafricaine». On retient que pour l’heure, l’homme n’a cessé que de s’alimenter. Au-delà de 15 jours, il pourrait cesser de s’hydrater si la situation reste la même. Selon les médias, l’ancien militaire français Juan Rémy Quignolot avait travaillé à Bangui en tant que garde du corps pour plusieurs organisations dans le pays.
Arrêté avec « une énorme quantité d’armes de guerre »
Il y a plus d’un an, la photo de son arrestation avait été diffusée sur les réseaux sociaux. Les mains liées dans le dos, il avait à ses pieds un important arsenal de guerre. Il aurait en sa possession «une énorme quantité d’armes de guerre». Du côté de la France, il avait alors été dénoncé une «instrumentalisation manifeste» visant «la présence et l’action de la France». Selon les déclarations qui ont été faites par Eric Didier Tambo, procureur général près la Cour d’appel de Bangui, «il sera jugé lors de la prochaine session criminelle en octobre».
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