Énergie: « la situation en France plus mauvaise que prévue » selon Berlin

Les pays européens feront, dans quelques temps et pour plusieurs mois, face au froid dû à l’hiver. Pour affronter cette situation, ils ont besoin de faire recours à une importante source d’énergie pour mieux affronter la chaleur. Au nombre de ces pays figurent notamment la France et l’Allemagne. En ce qui concerne l’énergie nucléaire, Paris est dans une mauvaise posture, selon Berlin. Hier mardi 27 septembre 2022, ce dernier a ouvert la voie à la prolongation de ses deux dernières centrales nucléaires. Cela, tout en reprochant à l’Hexagone d’avoir un réseau énergétique médiocre. Selon l’Allemagne, l’énergie nucléaire française « n’était pas bonne et s’est considérablement détériorée les semaines passées ».

2 centrales resteront branchées

Notons que ce n’est pas la première fois que l’Allemagne pointe du doigt le mauvais état du nucléaire en France. Au début de ce mois de septembre 2022, Robert Habeck, ministre allemand de l’Economie, avait annoncé au cours d’une conférence de presse que « la centrale Isar 2 et celle de Neckarwestheim [dans le sud-ouest de l’Allemagne] vont probablement rester branchées au premier trimestre 2023 », à cause de « la situation en France plus mauvaise que prévue », afin d’assurer l’approvisionnement énergétique en Allemagne. Pour rappel, ce n’est pas la première fois que les problèmes de l’énergie nucléaire français font la une des journaux.

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Plusieurs mois plus tôt, des inquiétudes avaient été soulevées concernant certains grands réacteurs en France. Selon les informations du média français LesEchos, il s’agit du phénomène de corrosion sous contrainte dont des réacteurs de 900 mégawatts auraient été affectés. Par ailleurs, sur les 56 réacteurs de ce modèle exploités sur le sol français, 32 seraient concernés. Ce problème a été évoqué dans une note d’information publiée par la société EDF sur son site internet le jeudi 14 avril 2022. D’après les explications de la compagnie, plusieurs « indications », faisant croire que de nouveaux réacteurs pourraient être exposés au problème de corrosion « ont été détectées lors de la réalisation des contrôles non destructifs par ultrasons sur des portions de tuyauterie des réacteurs de Chinon B3, Cattenom 3 et Flamanville 2 ».

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