Après son départ de la Turquie en 2020, Stéphane Sessègnon a passé presque deux ans sans jouer. Il a ensuite été annoncé il y a quelques semaines en Chypre du Nord, avant de signer finalement à Sirens FC, un club Maltais. Dans un entretien accordé à RFI, le natif d’Allahé reconnaît avoir été traversé par l’idée de la retraite durant ses mois d’inactivité. < Le fait d’avoir eu la chance de refouler la pelouse tous les week-ends, de jouer de matchs et tout. Je suis fier, je suis content, pendant ces deux ans, ça n’a pas été facile mais j’ai eu la chance d’avoir des personnes, des amis qui étaient proches qui m’ont beaucoup soutenu de ne pas lâcher. Je ne vais pas cacher, j’étais pratiquement pas loin de raccrocher les crampons. Mais la motivation m’est revenue » a déclaré le meilleur buteur de l’histoire du Bénin.
« S’il y a lieu en tout cas, d’avoir encore l’opportunité de rejouer en équipe nationale, ça serait un grand plaisir »
A Sirens FC son nouveau club, Sessègnon pense avoir l’opportunité de jouer à nouveau. Ce qui n’est pas faux puisqu’il a signé un contrat d’un an avec cette écurie maltaise. Le footballeur compte donc travailler pour retrouver sa forme en club. La sélection ne le laisse pas pour autant indifférent. Elle a même été l’un des éléments qui l’ont poussé à reprendre le football. « C’est clair que l’équipe nationale a été aussi un élément déclencheur dans ma décision de reprendre le foot et tout. De me remotiver, donc, s’il y a lieu en tout cas, d’avoir encore l’opportunité de rejouer en équipe nationale, ça serait un grand plaisir » a t-il assuré. S’il est convoqué pour la suite des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, Sessègnon retrouvera une sélection assez mal à l’aise dans la course à la qualification. En effet, le Bénin est pour l’instant la lanterne rouge de son équipe, derrière le Sénégal, le Mozambique et le Rwanda. L’ancien attaquant du Paris Saint Germain est conscient de la situation.
« On peut se qualifier même s’il y a encore du travail à faire«
« Je pense qu’on a encore la chance de pouvoir se qualifier. Il faut qu’on soit positif dans la tête. Même si entre guillemets, je vais dire, nos chances sont minces. La chance d’avoir été aux côtés de l’équipe malgré que je n’étais pas en activité. En tout, sur le terrain, j’étais proche des joueurs. J’ai vu quand-même que ces joueurs ont d’ambitions. Oui, je pense qu’on peut se qualifier même s’il y a encore du travail à faire. Ça a été l’objectif premier depuis les éliminatoires » a t-il déclaré. Le travail à faire, c’est de gagner les quatre matchs qui reste et l’ex-joueur de Sunderland pense que c’est un exploit possible. En tout cas, s’il était convoqué, il aidera l’équipe, a t-il promis, non sans rappeler les précédents échecs des jaunes. Pour lui, le pays a besoin d’être relevé par cette qualification et tous les acteurs, feront ce qu’il faut pour être présents en Côte d’Ivoire.
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