Le virus Ebola fait quatre morts en Ouganda

Le virus Ebola, dont un foyer a été enregistré ce mois-ci en Ouganda, a fait quatre morts dans le pays, annonce Reuters, relayant des propos du ministère de la Santé. Le nombre de décès confirmés dus au virus Ebola s’élève à quatre à aujourd’hui, indique l’agence. De son côté, le site ougandais ChimpReports, qui se réfère lui aussi au ministère de la Santé, affirme que le nombre cumulé de cas confirmés s’élève à onze après trois nouveaux décès « depuis hier« . « Ceux-ci incluent ceux qui ont été confirmés et ceux qui sont suspectés d’être Ebola« , ajoute le site.

Les autorités ougandaises ont annoncé une flambée de la maladie le 20 septembre, lorsque le virus a été détecté chez un homme décédé qui avait 24 ans et qui vivait dans la partie centrale du pays. Le journal ougandais Monitor indique que les autorités médicales ont identifié 43 cas contact avec la victime, qui restent tous sous surveillance. La dernière épidémie d’Ebola en Ouganda remonte à 2000. Elle avait fait plusieurs centaines de morts.

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La Tanzanie et le Kenya, voisins de l’Ouganda, ont d’ores et déjà pris des mesures supplémentaires de contrôle sanitaire à leurs frontières afin d’empêcher la propagation du virus. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que la flambée actuelle en Ouganda était causée par une souche « relativement rare« , dite soudanaise. « Les taux de mortalité de la souche soudanaise ont varié de 41% à 100% lors de flambées passées« , a expliqué l’OMS. La souche soudanaise a été à l’origine de sept épidémies, quatre en Ouganda et trois au Soudan. La maladie connaît six souches différentes.

Le virus Ebola est transmis à l’homme par des animaux infectés. Les principaux symptômes sont la fièvre, des vomissements, des saignements et des diarrhées. Suivent des lésions des reins et du foie avec, parfois, des saignements internes et externes. La maladie à virus Ebola est apparue en 1976 en République démocratique du Congo. La plus grande flambée en nombre de personnes infectées remonte à 2014-2016 en Afrique de l’Ouest: en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone. Elle avait fait plus de 11.000 morts. (Tass)

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