La situation critique de la France qui pourrait connaître des délestages ou des rationnements d’énergie pour faire face à la cherté et à la pénurie de gaz ne plaît pas à tout le monde. En France, Marine Le Pen qui avait appelé à peser le pour et le contre des sanctions qui pourraient avoir un effet boomerang pour l’hexagone semble très amère face aux mesures annoncées par le gouvernement du président Macron. Quoi de mieux pour elle que de faire référence aux pays pauvres qui ont toujours été en proie à des problèmes d’énergie dans sa nouvelle sortie publique.
«J’aborde [la rentrée] en sachant que nous allons devoir mobiliser toutes nos énergies, toutes nos convictions, toutes nos compétences pour pouvoir faire face à des décisions d’Emmanuel Macron qui, aujourd’hui, frappent de plein fouet les Français… Nous fournissons nos armes pour défendre les Français… On nous parle de pénurie, de rationnement. On n’est pas un pays du tiers-monde, et pourtant, ces mots deviennent quotidiens, réguliers. On cherche à habituer les Français à cela… nous avions développé des pistes, elles n’ont pas été retenues.» a lâché la chef de l’extrême-droite française. Ces dernières semaines, le président français a multiplié les messages alarmistes adressés directement ou indirectement aux français
« Nous traversons une période très particulière, grave, difficile, qui suppose la mobilisation de tous« , a déclaré Emmanuel Macron dans un discours devant des jeunes agriculteurs à Outarville. Face à ses ministres, Emmanuel Macron avait été encore plus grave: «Je crois pour ma part que ce que nous sommes en train de vivre est plutôt de l’ordre d’une grande bascule ou d’un grand bouleversement… Au fond, nous vivons la fin de l’abondance, celle des liquidités sans coût – on devra en tirer les conséquences économiques» avait-il déclaré. À cela il faut ajouter le ressentiment des populations africaines, dont les richesses ont historiquement été exploitées par la France; désormais les pays concernés se cherchent d’autres partenariats à l’instar du Mali et même des pays jugés moins hostiles. De quoi plonger le français moyen dans l’angoisse.
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