En Russie, des manifestations ont éclaté après l’annonce de la mobilisation partielle par Poutine. Ces manifestants se disent opposés à la guerre. Une opposition qui n’a pas empêché les autorités russes d’enrôler certains parmi eux. Une information confirmée par des ONG, mais également par des manifestants qui ont reçu l’ordre de mobilisation après leur libération. Ces manifestants ont témoigné auprès de la presse occidentale pour raconter leurs déboires.
Selon l’organisation non gouvernementale russe des droits de l’homme OVD-Info, plus d’un millier de personnes ont été arrêtées lors de manifestations qui ont eu lieu dans plusieurs villes russes. Interrogé sur la question, le porte-parole du kremlin, Dmitri Peskov n’a ni confirmé, ni infirmé cette information affirmant que cela était parfaitement légal. Des manifestants qui ont reçu l’ordre de mobilisation ont affirmé qu’ils avaient été menacés. Soit ils acceptaient de partir en guerre, soit ils passeront 10 ans en prison.
Outre les manifestants, l’Assemblée russe a voté une nouvelle loi infligeant des peines de prison aux déserteurs mais aussi à ceux qui refusent l’enrôlement. Ces peines ne sont pas encore appliquées. À l’AFP, un des manifestants qui a reçu la visite des officiers, a raconté qu’on lui a intimé l’ordre de décider s’il allait ou pas en guerre. Face à la pression, il a dû signer le document d’enrôlement.
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