Une conférence de presse s’est tenue le vendredi 14 octobre dernier à Washington, au siège du Fonds monétaire international (FMI). Dans ces circonstances, la secrétaire de l’Économie et des Finances du président américain Joe Biden, Janet Yellen, a identifié la chine comme un frein à l’évolution de nombreux pays, notamment les pays africains. Elle a affirmé que « l’obstacle à de plus grands progrès est un important pays créancier, à savoir la Chine ». Elle a ajouté que des actions sont menées afin d’amener le géant asiatique reconnu comme le premier créancier du monde à revoir sa copie.
« Il y a donc eu beaucoup de discussions sur ce que nous pouvons faire pour amener la Chine à la table et favoriser une résolution plus efficace de ces problèmes ». Elle trouve que le niveau d’endettement des pays africains est devenu préoccupant. En effet, au moins 44 pays en voie de développement ont envers la Chine une dette qui dépasse 10 % de leur PIB. Pour la secrétaire de l’Économie et des Finances des États unis d’Amérique, il est important ‹‹ de faire des progrès en vue de disposer d’un cadre meilleur et plus efficace pour résoudre le surendettement ».
Cependant, la Chine ne se reconnait pas comme un obstacle au développement de l’Afrique. Elle trouve que ces idées ont été développées par les pays Américains et Européens en vue de décourager les pays africains dans leur collaboration pour que l’Afrique soit maintenue dans la pauvreté. En janvier 2022, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi à l’occasion de sa tournée africaine avait affirmé que la coopération entre la Chine et l’Afrique n’est pas un piège, mais plutôt un partenariat gagnant gagnant.
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