Le président américain Joe Biden a surpris tout le monde en déclarant jeudi c’est la première fois depuis la crise des missiles cubains de 1962 qu’il y avait une « menace directe » de l’utilisation des armes nucléaires évoquant un risque d’’une « apocalypse nucléaire ». Les responsables du gouvernement américain ont été extrêmement surpris d’entendre les propos du président Joe Biden. C’est ce qu’a fait savoir vendredi la chaîne de télévision CNN, citant un responsable américain qui a requis l’anonymat et relayé par Tass.
Intervenant lors d’un événement du Parti démocrate jeudi soir, Joe Biden a affirmé connaître « assez bien » le président russe Vladimir Poutine qui, selon lui, « ne plaisante pas lorsqu’il parle de l’utilisation potentielle d’armes nucléaires tactiques, ou d’armes biologiques ou chimiques« . Mais le président Biden a noté qu’il ne pouvait pas imaginer une situation dans laquelle l’utilisation d’armes nucléaires tactiques ne conduirait pas à un « apocalypse nucléaire« . Selon l’interlocuteur de CNN, ces déclarations du président « ont pris par surprise » les responsables « dans tout le gouvernement », puisqu’ »il n’y avait aucun signe évident d’une escalade de la menace russe« .
Le 21 septembre déjà, Joe Biden avait affirmé devant la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies que Moscou « menace de manière flagrante d’utiliser l’armes nucléaire contre l’Europe et [faisait preuve] d’un mépris téméraire en rapport aux engagements du traité de non-prolifération ». En réaction, Maria Zakharova, la porte-parole de la diplomatie russe, a qualifié le discours du dirigeant américain « d’indécent », affirmant qu’il « attribuait au président de la Russie » les propos selon lesquels Moscou menace le monde avec des armes nucléaires.
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