C’est hier mercredi 02 novembre 2022, que la Commission électorale nationale autonome (Céna) clôturait le dépôt des dossiers de candidatures pour les élections législatives de janvier 2023. Les partis politiques qui étaient absents du siège de la Céna depuis le 28 octobre, date de début du dépôt des dossiers étaient tous présents hier mercredi . En tout cas, il y en avait 8 et les 8 ont pu se faire enregistrer. La Force Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) a fait son apparition à la Céna dans l’après midi. Les autres en l’occurrence le Bloc Républicain, l’Union Progressiste, le Renouveau, Moele-Bénin, l’Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN), Les Démocrates (LD), le Mouvement Populaire de Libération (MPL),et la Nouvelle Force nationale (NFN) sont arrivés dans la nuit d’hier mercredi au siège de la commission électorale.
Il y aura ensuite l’étude au fond des dossiers
L’institution avait prévenu qu’elle fermerait ses portes hier à minuit. Après cette phase d’enregistrement, la commission électorale délivre aux partis, un récépissé provisoire. Pour les formations politiques dont les dossiers présentent des imperfections, la Céna dresse une liste d’observations qu’elle agrafe au récépissé provisoire. Il revient à ces partis de corriger les imperfections soulignées dans le délai légal. Il y aura ensuite l’étude au fond des dossiers. D’autres observations sont produites à ce niveau et doivent être satisfaites sous 72 heures. La commission chargée de cette tâche va ensuite produire un rapport à déposer sur la table du conseil électoral qui va l’apprécier et délibérer « sous toute réserve de l’Etat ou de la Cour constitutionnelle ».
Pour un mandat de 3 ans; des élections générales en 2026
Notons que ces élections législatives de 2023, permettront d’élire les députés de la 9ème législature pour un mandat de 3 ans, puisqu’en 2026, le pays devrait organiser des élections générales. Plusieurs observateurs de la vie politique béninoise, pensent qu’il s’agit d’un parlement de transition, mais aussi d’une assemblée nationale qui pourra décider du sort des élections présidentielles de 2026, puisque par le système de parrainage, les parlementaires seront amenés à donner leur caution aux futurs candidats à ce scrutin présidentiel. Si un parti remporte la majorité des sièges au parlement, il est donc évident que son candidat, est déjà assuré de concourir pour la présidentielle. Une absence de l’opposition au palais des gouverneurs en 2023 pourrait être préjudiciable pour elle dans la perspective des élections de 2026.
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