Les États-Unis s’inquiètent du programme nucléaire iranien qui progresse à une vitesse grand V. Le porte-parole du conseil de sécurité américain, John Kirby, a exprimé la préoccupation de Washington face à ladite progression. Il ne confirme pas que l’Iran produit l’uranium enrichi à 60% dans son usine de Fordo mais il compte continuer à observer. Washington s’oppose à ce que l’Iran se dote d’une arme nucléaire. Après la Corée du Nord, c’est l’Iran qui se retrouve dans le viseur des États-Unis pour son programme nucléaire. Washington est farouchement opposé à ce que Téhéran possède une arme nucléaire.
Et depuis que le pays a commencé à enrichir son uranium, les États-Unis s’en inquiètent. Ils ont exprimé ce mardi leur préoccupation en voyant la progression de l’Iran dans son programme. Le porte-parole du conseil américain de sécurité, John Kirby a annoncé que les États-Unis maintiennent leur pression sur l’Iran. « Nous n’avons certainement pas changé notre point de vue qui est que nous ne laisserons pas l’Iran se doter de l’arme nucléaire », a-t-il déclaré. Mais les autorités américaines n’en ont pas la preuve. « Nous continuons à observer avec une profonde préoccupation non seulement la progression du programme nucléaire de l’Iran mais aussi l’amélioration constante de leurs capacités en termes de missiles balistiques…Le président Joe Biden croit toujours que le meilleur moyen d’y arriver passe par la voie diplomatique mais nous sommes pas proches« , a ajouté John Kirby.
Les États-Unis et l’Iran sont en opposition sur plusieurs sujets. Récemment, l’administration Biden a accusé Téhéran de livrer des drones à la Russie qui est en guerre contre l’Ukraine. De son côté, l’Iran n’a jamais condamné la Russie donnant l’occasion à Washington de le considérer comme un allié de Poutine. Outre ce désaccord, les États-Unis critiquent sans cesse les répressions contre les manifestations qui ont actuellement lieu dans le pays. En effet, des manifestations ont démarré en Iran depuis trois mois et le pouvoir en place procède à des arrestations massives condamnées par le Pentagone.
Laisser un commentaire