Pour la Russie, les USA auraient dû faire pression sur l’Ukraine

Dmitry Peskov, porte-parole du Kremlin. (Photo: Reuters)

Le conflit russo-ukrainien va bientôt entrer dans son 11e mois et bien malin celui qui pourra donner la date de fin du conflit majeur de l’année 2022. Les plus optimistes évoquaient une sortie de crise grâce à des négociations où un consensus aurait été trouvé. Cependant, au vu de la crispation de chaque camp et du déroulement des derniers évènements, rien ne permet de montrer que les belligérants vont fumer le calumet de la paix.

Deux faits majeurs ont eu lieu durant ce mois de novembre. Il s’agit de la perte par les Russes de la ville stratégique de Kherson et du récent bombardement de la capitale Kiev par des obus du Kremlin. Pour divers experts, ces deux récents événements constituent un basculement majeur dans cette guerre. Une intense escalade est à craindre et cela pourrait causer la mort de nombreux civils. Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, a indiqué au cours d’une conférence de presse que les États-Unis ont leur part de responsabilité dans l’enlisement du conflit avec l’Ukraine.

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Peskov a affirmé qu’une solution négociée aurait pu être trouvée depuis bien longtemps si Washington avait fait pression sur l’Ukraine afin que le pays prête une oreille attentive aux préoccupations russes. Faisant cas de la récente chute d’un missile ukrainien sur le sol polonais, Peskov dira que cet évènement est la résultante de l’inaction des USA face aux velléités ukrainiennes. « Si les États-Unis et l’OTAN avaient fait pression sur le régime de Kiev et donné des garanties qu’ils ne mèneraient pas une nouvelle guerre civile et une attaque contre leur propre population dans deux républiques déjà indépendantes, alors il n’y aurait pas d’opération spéciale » a laissé entendre le porte parole du Kremlin qui ajoute qu’à l’état actuel des choses, vu que l’Ukraine campe sur ses positions, la Russie également va poursuivre son offensive jusqu’à atteindre ses objectifs.

Une réponse

  1. Avatar de The Atlantean
    The Atlantean

    Pauvre Dmitri Peskov, quand on a rien à dire on la ferme.

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