Plusieurs fois dénoncée par plusieurs organisations non-gouvernementales et aussi par des institutions internationales, la peine de mort continue d’être appliquée dans plusieurs pays notamment aux USA, en Iran et en Chine. Pas plus tard que le dimanche 6 novembre dernier, un homme a encore connu le même sort dans l’une des prisons du pays. Mais ce dernier contrairement à ce qui se passe d’habitude a été exécuté après son décès survenu lors d’une altercation avec les gardiens.
Après la Chine, l’Iran est le deuxième pays au monde qui continue d’appliquer la peine capitale aux personnes en infraction grave. En cette année 2022, au moins 462 personnes ont été déjà exécutées d’après les chiffres dévoilés par Iran Human Rights (IHR). « L’appareil d’État procède à des homicides à grande échelle à travers le pays, dans le cadre d’une odieuse offensive contre le droit à la vie », avait dénoncé, Amnesty international et une autre ONG, fin juillet de cette année. Selon des ONG, un condamné, déjà mort, a été malgré tout pendu comme prévu par les autorités.
En effet, deux hommes qui avaient été condamnés pour des infractions à la législation sur les stupéfiants devraient être pendus le dimanche dernier dans la prison de Zahedan, située dans une province du sud-est. Mais l’un d’eux est malencontreusement mort après une altercation avec des agents pénitentiaires. D’après le site d’information Halvash, le condamné a résisté face aux agents pénitentiaires, qui l’ont frappé au cou « avec un objet tranchant » aux aurores du dimanche, jour de son exécution. Pour éviter tout problème, les gardes de la prison l’ont quand même pendu comme prévu. Cette information n’a pas été confirmée par les autorités malgré les dénonciations des ONG.
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