Dans le but de s’imprégner davantage des avancées industrielles et d’être le porte-parole de la zone auprès des investisseurs français, l’ancien premier ministre du Bénin, Lionel Zinsou a visité dans la soirée du jeudi 29 décembre 2022 la zone industrielle de Glo Djigbé – Zè (GDIZ). Au terme de la visite, l’ex-premier ministre du Bénin se dit très impressionné par le projet d’industrialisation initié par le gouvernement du Président Patrice Talon. Il a été reçu par le directeur général de la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (Sipi-Bénin), Béhéthon LETONDJI.
Ce dernier a déclaré à l’endroit de son hôte qu’il souhaite avoir des investisseurs français et que la zone a besoin de 32 usines intégrées de textile pour transformer l’entièreté du coton fibre béninois. Il a informé Lionel Zinsou qu’ils ont des équipes qui travaillent avec les producteurs pour les bonnes pratiques agricoles, l’introduction de nouvelles espèces. Quant à l’économiste franco-Béninois, c’est le citoyen Béninois qui est venu visiter la zone industrielle et qui en repart très impressionné. Et ce, parce que les choses sont allées très vite et en fait, cette zone spéciale économique de Glo Djigbé sera la plus grande en Afrique de l’Ouest.
L’ancien premier ministre béninois a indiqué qu’il a vu il y a des années déjà à Libreville une zone industrielle similaire liée à l’industrie du bois. Il a révélé que ce sont les mêmes partenaires qui se sont associés à la République du Bénin. Pour lui, c’est une coopération absolument fascinante. «Et donc vous êtes à Glo Djigbé en train de regarder en face l’avenir du pays. Vous comprenez qu’il n’est pas dans 20 ans, il est l’an prochain » a -t-il déclaré. Lionel Zinsou a donc laissé entendre que la zone industrielle de Glo Djigbé est un projet à soutenir car pour un économiste ou un financier, c’est un modèle de développement qui est mis en place.
C’est pourquoi, dit-il, si on peut contribuer à persuader les investisseurs qu’avec l’énergie la moins chère d’Afrique de l’ouest, compétitive avec les pays industriels les plus compétitifs et avec une main d’œuvre qui en 6 mois de formation atteint le niveau d’efficacité que parfois on doit mettre 3 ans à créer, il y a là, selon lui, des éléments d’attractivité avec des éléments fiscaux encourageants. « Tout économiste est content de voir ça de ses yeux. Tout financier a la responsabilité de convaincre le plus de financiers, d’industriels possible. Tout le monde est à la recherche d’un modèle de développement » a-t-il lâché. Pour Lionel Zinsou, son sentiment est que le Bénin a trouvé le sien.
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