L’Organisation Mondiale de la Santé vient de mettre à jour ses données sur le paludisme. Il en ressort qu’en 2021, le nombre des personnes ayant souffert du paludisme a sensiblement régressé comparativement aux chiffres enregistrés en 2019-2020. Ceci à cause des stratégies plus poussées mises en place pour entraver le mal. A en croire l’OMS, bien avant ces années, moins de personnes ont été malades du paludisme. Conscientes de cette nette augmentation, les autorités de l’institution recommandent aux pays menacés par cette maladie de renforcer la riposte par différents moyens, pour un lendemain sans paludisme.
Selon l’OMS, ce mal a récidivé en Afrique à cause du manque de fermeté de certains pays à lutter contre le paludisme surtout au niveau de la distribution des moustiquaires destinées à protéger la population. En effet, sur 15 pays, 8 dont le Bénin, ont distribué moins de moustiquaires imprégnées d’insecticides tandis que 7 n’en ont pas du tout distribué. C’est ce qui a favorisé l’augmentation du nombre de malades du paludisme. L’institution précise que la lutte ne réside pas seulement à ce niveau. D’après elle, il faudra y joindre la chimioprévention, les tests de diagnostic rapide de même que la thérapie d’artémisinine pour un résultat plus optimal.
Des stratégies de résistance
Les responsables de l’OMS admettent que jusque-là, les mesures techniques employées pour barrer la voie au paludisme ont été confrontées à différentes difficultés, d’où la persistance du mal. A cela s’ajoutent l’invasion et la résistance des parasites aux différents insecticides antipaludéens. Par ailleurs, l’institution pour gagner cette bataille a mis en place deux autres stratégies. Il s’agit notamment de la réduction de la résistance des parasites aux insecticides et de l’arrêt de la propagation des moustiques anophèles. D’autres mesures parallèles s’avèrent importantes selon l’OMS à savoir les moustiquaires plus médicalisées, les appâts de moustiques, les répulsifs et les solutions. Tous destinés à anéantir les moustiques. Toutefois, l’institution poursuit ses recherches du côté des vaccins antipaludiques pour bannir le paludisme.
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