Le drame de Dassa n’est-il pas le cri le plus désespéré des morts de nos routes ? Nos routes sont le théâtre d’une indiscipline notoire qui fait prévaloir la raison du plus fort, du plus lourd, du plus rapide. Les poids lourds et les bus rivalisent de vitesse et de dépassement anarchiques. Sans oublier les autres véhicules qui confondent conduite et rallye. Nos routes sont létales parce que les gardiens de la sécurité routière négligent leur précieux travail.
On roule parfois sur d’importantes distances sans voir le moindre poste de police. Les engins en panne sont laissés sur la route sans aucune précaution de sécurité. Les contrôles de vitesse en agglomération ne suffisent pas ou du moins semblent être de la poudre aux yeux. S’ajoute à cela, la fameuse visite technique sans lendemain, les véhicules-assassins d’un autre âge qui circulent sans feu, l’état misérable de certaines routes et des casernes de pompiers sans grands moyens.
Prendre la route, au Bénin, revient à chaque fois à prendre un risque considérable. En ville, l’automobiliste doit sauver d’eux-mêmes les motocyclistes et, sur les routes inter-état, face aux poids lourds, il doit se donner les moyens d’arriver à destination sain et sauf.
Pensons à tous ceux que les routes avalent chaque année. Sanctionnons les inconscients qui déplacent des véhicules sans entretien, sans feu, sans de bons pneus. Appelons la police républicaine à son légitime devoir de responsabilité afin que nos routes soient plus sûres.
Paix aux âmes des défunts !
Je suis très triste et davantage meurtri par l’apologie et la culture des forces négatives-maléfiques obvie dans notre actuel Bénin. Que le Vrai Dieu éclaire nos consciences et se révèle à nos cœurs instables !
Abbé Arnaud Eric Aguénounon
Philosophe politique
Écrivain-Essayiste
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