Cette semaine, le chef de la diplomatie a réagi au sujet de l’attitude de l‘Occident depuis que l’offensive russe en Ukraine a démarré au cours du mois de Février de l’année dernière. S’exprimant sur le sujet, le ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a comparé l’attitude de l’Occident à celle d’Hitler. Une déclaration qui comme on peut l’imaginer n’a pas été du goût des occidentaux. Jeudi dernier, Josep Borrell, le haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, a critiqué les propos de l’officiel russe. Une sortie qui n’est pas restée sans réponse de Moscou
Jeudi dernier, l’Union Européenne par la voix de Josep Borrell a répondu à Lavrov après sur propos sur l’attitude de l’Occident depuis le début de la guerre en Ukraine. « Il n’y a aucun parallèle entre les crimes de l’Allemagne nazie et l’aide internationale apportée à l’Ukraine pour défendre son territoire et son peuple contre une agression injustifiée« , a affirmé l’officiel européen en réaction aux propos tenus par le chef de la diplomatie russe dans un communiqué de presse de l’équipe de presse de l’action extérieure de l’UE.
M Borrell a fustigé « la négation, la déformation et la banalisation de l’Holocauste » qui sont selon ses propos « contraires au droit et aux valeurs de l’UE ». L’officiel qui a ajouté que ces propos du ministre Lavrov « s’ajoutent aux précédents commentaires antisémites du ministre Lavrov » a estimé qu’ils « sont totalement déplacés, irrespectueux et foulent aux pieds la mémoire des six millions de Juifs et d’autres victimes qui ont été systématiquement assassinés lors de l’Holocauste« . Pour le haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, Moscou « manipule » la vérité.
Il n’a pas fallu longtemps avant que la Russie par le biais du ministère des affaires étrangères ne réagissent. Moscou a en effet a fustigé l’ »hypocrisie » dont fait preuve le haut représentant de l’Union européenne Josep Borrell qui avait par le passé divisé le monde en un « jardin fleuri » habité par « un milliard de citoyens de l’UE et des États-Unis » et la « jungle » qui fonce sur lui, références aux adversaires de l’Union). Dans un communiqué cité par l’agence de presse russe TASS, Moscou a rappelé son appel adressé à l’Europe pour combattre « l’antisémitisme, la russophobie et d’autres manifestations de politiques discriminatoires à l’encontre de certaines nationalités et de certains groupes ethniques ».
« La critique de la comparaison de la politique des États-Unis et de leurs alliés à l’égard de Moscou avec les actions d’Adolf Hitler semble hypocrite, surtout dans le contexte des déclarations racistes du diplomate européen qui a divisé le monde en un « jardin fleuri » habité par « un milliard de citoyens de l’UE et des États-Unis » et une « jungle » qui l’empiète, ainsi que le soutien ouvert de l’UE au régime néonazi de Kiev« , a précisé le ministère selon l’agence de presse russe TASS.
Pour rappel, le ministre Lavrov avait estimé plus t6ot cette semaine que l’occident voulait régler « la question russe » de la exactement comme Hitler avait cherché une « solution finale » pour éradiquer les Juifs d’Europe. « Ils font la guerre à notre pays avec la même tâche : la ‘solution finale’ de la question russe », a affirmé le ministre Lavrov qui poursuit « tout comme Hitler voulait une « solution finale » à la question juive, maintenant, si vous lisez les politiciens occidentaux… ils disent clairement que la Russie doit subir une défaite stratégique.«
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