Le Burkina-Faso n’a pas rompu les relations diplomatiques avec la France et le groupe de paramilitaires russe Wagner n’est pas dans le pays des hommes intègres. C’est du moins ce qu’il convient de retenir d’une déclaration faite ce vendredi par le président du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. Il a tenu à marteler que les dernières décisions relatives au départ des troupes françaises de son pays n’a aucun impact négatif sur les relations entre les deux pays. Au cours de cet entretien télévisé, le nouvel homme fort de Ouagadougou a précisé qu’il ne s’agissait nullement de « la fin des accords diplomatiques ».
«Il n’y a pas de rupture des relations diplomatiques ou de haine contre un État particulier», a-t-il réaffirmé. Pour lui, son pays a simplement mis fin à un accord militaire sur la présence des forces spéciales françaises à Ouagadougou. «C’est juste un processus qui a été enclenché et ça n’a rien à voir avec la diplomatie», a-t-il réaffirmé. «L’ambassade de France est là (à Ouagadougou) les ressortissants sont là, on a notre ambassade là-bas (à Paris) donc, diplomatiquement, rien n’a été touché», a rappelé le président du Burkina Faso le capitaine Ibrahim Traoré.
« Ils sont où? »
Cette sortie médiatique a également été pour lui l’occasion de réfuter les allégations selon lesquelles le groupe de paramilitaires russes Wagner serait dans son pays. Il indique être très surpris de ces rumeurs qui circulent au sein de l’opinion publique. «On a entendu partout que Wagner est à Ouagadougou, j’ai même demandé à certains +ah bon, ils sont où?+», lance-t-il avant d’ajouter : «Nous avons nos Wagner, ce sont les VDP (Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs civils de l’armée) que nous recrutons. Ce sont eux nos Wagner».
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