Alerte: les footballeurs ont un risque accru de développer une maladie grave

Ce vendredi 17 mars, une étude suédoise publiée dans le journal scientifique The Lancet Public Health a révélé que les joueurs de football ont 1.5 fois plus de chance de développer des formes de démence que le reste de la population en général. Les joueurs de champs (défenseurs, milieux de terrain, attaquants) sont les plus exposés alors que les gardiens de buts sont épargnés. Les portiers ne font pas trop de jeux de tête ce qui leur permet d’éviter des traumatismes sur le long terme. Cette étude suédoise est d’envergure et elle a consisté à passer au crible les dossiers médicaux d’environ 6.000 joueurs qui ont évolué au sein du Championnat de première division de Suède entre 1924 et 2019.

Les données obtenues ont par la suite été utilisées pour réaliser une étude comparative avec un échantillon de 56.000 Suédois dans le but d’analyser le taux de survenue de troubles dégénératifs du cerveau. Le constat fut sans appel et montre que les footballeurs ont des chances très élevées de développer des formes de démence. « Cette recherche conforte l’hypothèse selon laquelle le jeu de tête explique ce lien entre football et maladies cérébrales » a laissé entendre un des chercheurs qui a participé à l’étude.

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Par le passé, certains anciens footballeurs ont perdu la vie en ayant contracté des formes de démence. Une autre étude anglaise a révélé qu’en adoptant un régime alimentaire de type méditerranéen composé de fruits, de légumes, de poisson et d’huile d’olive, il était possible de limiter les risques de contracter Alzheimer. Cela s’applique-t-il au football où il est quasiment impossible d’éliminer les contacts ? Peut-être que la communauté scientifique trouvera des réponses à court terme.

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