Plusieurs associations de femme ont été refoulées alors qu’elles voulaient rendre visite à l’opposante Reckya Madougou détenue à la prison civile de Missérété depuis deux ans. Cette décision de l’administration pénitentiaire a suscité le courroux des visiteurs qui y voient une régression des droits de l’Homme. Ce refus de visite imposé à Reckya Madougou n’est pas du goût de ces associations de femmes venues soutenir l’Ex-Garde des Sceaux, dont la libération avait été exigée par des experts de l’ONU.
Selon Garya SAKA qui a fait une déclaration que notre rédaction a consulté, les délégués ont été littéralement « empêchés d’accès de la voir pendant que, sans aucune autres formalités complémentaires, les autres femmes détenues comme elle, étaient autorisées à recevoir leur parents et amis venus leur rendre visite dans la même prison et pour les mêmes raisons« . Garya SAKA précise dans la suite de sa déclaration que « ces mêmes délégués par le passé avaient déjà rendu visite à plusieurs reprises à la Présidente sur les mêmes lieux ».
A en croire la déclaration, « les agents de l’administration pénitentiaire ont rétorqué qu’ils ne faisaient qu’exécuter les ordres venant de la hiérarchie pour toute explication » lorsqu’ils ont été interpelés sur les motifs du refus. L’Organisation Les Mamans du Bénin, appelle les autorités compétentes à revoir ce traitement que subit constamment la présidente Reckya Madougou dans son lieu de détention. Les Mamans du Bénin, l’Association PePAL (Les Pionniers de l’Éveil pour la Paix et la Liberté) et le Fan Club RM étaient allées célébrer le 8 mars avec Reckya Madougou.
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