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Chantage à la sextape : un jeune homme risque 5 ans de prison au Bénin

Un jeune homme est actuellement jugé au Bénin pour avoir tenté d’extorquer de l’argent à sa petite amie en la menaçant de publier des vidéos intimes d’elle. Le chantage à la sextape est une pratique malheureusement courante à l’ère des technologies de l’information et de la communication, qui peut avoir des conséquences graves pour les victimes. Le jeune homme en question a été poursuivi devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) pour avoir fait du chantage à sa petite amie.

Il lui aurait demandé une somme d’argent importante en la menaçant de rendre publiques des vidéos intimes d’elle. Le ministère public a requis une peine de 5 ans de prison, dont 3 ans de prison ferme, contre le jeune homme pour « tentative d’extorsion de fonds ».

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La défense de l’accusé a nié les faits d’extorsion de fonds en affirmant que la plaignante avait elle-même demandé beaucoup d’argent à son client. La défense a également attaqué l’éducation de la plaignante, en la décrivant comme une fille aux « mœurs légères » car selon la défense, une fille de bonne éducation ne peut envoyer des vidéos intimes à un homme via internet. En terme clair, la défense tente de retourner la situation en mettant en avant les pratiques de l’accusatrice.Toutefois cela ne signifie pas nécessairement que l’accusé est innocent ou que ses actions ne sont pas répréhensibles.

Le chantage à la sextape est une forme de violence psychologique qui peut causer de graves préjudices aux victimes. Les victimes peuvent subir des préjudices psychologiques, professionnels, ou encore familiaux ou même être victimes de harcèlement en ligne. Cette forme de violence qui a pris naissance en occident, est de plus en plus pratiquée en Afrique avec des conséquences diverses. Si jusqu’ici les victimes ne portent pas souvent plainte, il semblerait que les choses sont en train de changer au Bénin particulièrement mais aussi dans des pays comme la Côte d’Ivoire. Dans le cas présent, la victime a porté plainte et le tribunal a ouvert une enquête. Le verdict est attendu avant la fin du mois de mai 2023.

2 réponses

  1. Avatar de Fonton
    Fonton

    Le plaidoyer de l’avocat de la défense, un concentré de misogynie.

  2. Avatar de Tchité
    Tchité

    Nos jeunes, au lieu de copier uniquement de bonnes choses d’ailleurs, passent leurs temps à rester négatifs.

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