La police républicaine du Bénin mène depuis quelques mois une lutte implacable contre la cybercriminalité qui crée de nombreux préjudices à la population. Reçu le dimanche 23 avril 2023 sur l’émission « 90 minutes pour convaincre » de radio Bénin, le porte-parole de la police, Eric Yérima a laissé entendre que les citoyens victimes d’appel malveillants , de chantage par voie électronique ou de piratage de comptes sociaux sont appelés à réagir très vite.
Pour déjouer donc les manèges des cybercriminels, le Commissaire Eric Yérima a déclaré que le meilleur réflexe c’est d’abord de signaler sur internet que votre adresse a été piratée. Ensuite, il a invité les victimes à porter plainte au niveau « de toutes les unités de police ou beaucoup plus spécifiquement au niveau de l’Office central de répression de la cybercriminalité (Ocrc) ». Selon le porte-parole de la police républicaine, l’Office central de répression de la cybercriminalité va travailler en fonction des éléments d’enquête disponible pour pouvoir opérer et interpeller le cybercriminel pour qu’il réponde de ses actes.
A cet effet, il a précisé que les capacités de l’office ont été renforcées par l’inauguration d’une salle d’investigation numérique. C’est donc, selon lui, autant d’instruments qui permettent aux techniciens de l’office de traquer les cybercriminels aussi bien « en utilisant les adresses IP de leurs ordinateurs pour pouvoir les localiser et les numéros de téléphone ». Il a donc exhorté la population à coopérer avec les services de police, à dénoncer et à donner toutes les informations à la police susceptible de dénicher ces cybercriminels même dans leur dernier retranchement.
Le Commissaire Eric Yérima n’a pas manqué d’affirmer que les entreprises et les organisations ont également un rôle important à jouer dans cette affaire de lutte contre la cybercriminalité. C’est pour cela qu’il a insisté que ces entreprises et organisations « doivent mettre en place les mesures de sécurité informatique pour protéger leur système et les données sensibles ». Aussi, il a martelé qu’« ils doivent également former leur personnel à la sécurité informatique et les sensibiliser sur les risques liés à la cybercriminalité ». Pour lui, tout citoyen peut dénoncer même de façon anonyme.
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