L’ancien Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, a suscité la controverse en se référant aux trois États baltes de Lituanie, Lettonie et Estonie comme étant « nos » provinces. Ces commentaires ont été faits dans un tweet qui a rapidement gagné en notoriété, atteignant plus d’un million de vues. Ces allégations ont renforcé les inquiétudes déjà existantes au sein de ces nations, craignant une éventuelle agression de la Russie. Medvedev, qui a servi en tant que Premier ministre russe de 2008 à 2012, est devenu une voix de plus en plus anti-occidentale et pro-guerre au sein du Kremlin.
Ses remarques surviennent dans un climat de tensions croissantes entre l’Occident et la Russie, exacerbées par le conflit en Ukraine. Il a affirmé que ces nations se sont « souillées » lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Selon Medvedev, tous les États membres de l’OTAN se couchent et se réveillent en pensant à la Russie, notamment ceux qu’il a qualifiés de « particulièrement lâches et souffrant de douleurs fantômes« , faisant explicitement référence à la Pologne et aux États baltes. Dans son tweet, Medvedev a accusé l’Europe de se comporter comme un vassal devant les « caprices pervers des Américains« , nuisant ainsi à sa propre économie et à ses citoyens ordinaires.
Non content de ses provocations envers les nations européennes, l’ancien Premier ministre russe s’est également attaqué au président américain Joe Biden. En avril dernier, lors de l’annonce de la candidature de Biden à la présidentielle de 2024, Medvedev l’a insulté en le traitant de « grand-père désespéré » et de « sénile« . Medvedev a également utilisé l’application de messagerie Telegram pour appeler à l’ »élimination physique » de Zelensky et de son entourage suite à une attaque contre le Kremlin. Ces déclarations incendiaires de Medvedev reflètent une hostilité croissante envers l’Occident qui a été exacerbée par le conflit en Ukraine.
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