L’arrivée de l’intelligence artificielle, ChatGPT, développée par OpenAI, a ravivé les craintes liées à l’automatisation du travail. Le rapport de Goldman Sachs indique qu’environ 300 millions de travailleurs pourraient être menacés par l’IA. Les employeurs, dans une quête incessante de réduction des coûts, voient en ChatGPT une alternative rentable pour accomplir certaines tâches autrefois réalisées par des employés humains. Les témoignages relayés dans la presse américaine d’Olivia Lipkin et d’Eric Fein, deux rédacteurs de contenus qui ont perdu leur emploi au profit de ChatGPT, illustrent bien cette tendance.
L’adoption massive de ChatGPT dans le monde du travail
L’étude menée par Resume Builder montre l’étendue de l’implantation de ChatGPT dans le monde du travail. Près de la moitié (49%) des entreprises américaines sondées utilisent ChatGPT pour des tâches diverses, allant de l’écriture de code à la création de documents pour les réunions. En outre, 30% des entreprises prévoient d’introduire ChatGPT dans leur processus de travail dans un futur proche.
Les conséquences du déploiement de ChatGPT sur l’emploi :
L’adoption massive de ChatGPT a déjà conduit à des licenciements. Selon l’étude de Resume Builder, 48% des entreprises utilisant ChatGPT ont déjà licencié des employés. Ce chiffre pourrait encore augmenter, 33% des chefs d’entreprise prévoyant que l’IA entraînera plus de licenciements d’ici la fin de 2023.
Malgré le développement rapide de l’IA, certaines limites ont été soulignées. Certains clients ayant choisi ChatGPT ont été déçus par la qualité de la production de l’IA, rappelant que l’humain est encore irremplaçable dans certains domaines. Ces critiques pourraient être un signal d’alarme pour les entreprises se précipitant vers l’adoption totale de l’IA.
Vers une nouvelle ère du travail
L’arrivée de ChatGPT pourrait signifier une évolution plutôt qu’une fin du travail humain. Les travailleurs pourraient se concentrer sur des tâches plus stratégiques, laissant les tâches banales à l’IA. Cependant, il est essentiel que la transition soit gérée de manière à minimiser l’impact négatif sur l’emploi. La formation continue et la reconversion professionnelle seront essentielles pour garantir que personne ne soit laissé pour compte dans cette nouvelle ère de l’automatisation.
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