Aux États-Unis, la Chine possède 1 214 056,93 Hectares de terres. Il s’agit de domaines appartenant à des entreprises et aux investisseurs. Mais, selon les informations rapportées par les médias, bien que cette quantité de terre soit réellement inférieure à ce que possèdent d’autres pays, les autorités américaines ne cachent pas leurs inquiétudes. Ses achats ont fait craindre que le gouvernement chinois puisse contrôler, par l’intermédiaire des sociétés chinoises, les actifs américains ou avoir accès à des informations basées aux États-Unis.
« Je ne sais pas si nous connaissons avec certitude toutes les terres étrangères qui appartiennent potentiellement à des individus chinois ou à des personnes contrôlées par le gouvernement chinois », a confié à un média américain le sénateur Jon Tester, D-Mont, qui est sceptique quant à la propriété foncière chinoise dans les États-Unis. Ces différentes préoccupations interviennent dans un contexte de véritables tensions entre la Chine et les États-Unis sur le sujet relatif à l’île de Taïwan. Les sujets tels que le commerce et la collecte de renseignements chinois sont toujours au cœur des divergences entre les deux pays.
À en croire des données rendues publiques depuis 2021, les investisseurs chinois possédaient des terres évaluées à 383 934 acres. Il s’agirait de moins 1 % des terres agricoles dans un État donné où il y a eu des achats. Les structures étrangères possédant plus de terre aux États-Unis sont d’origine canadienne. Les investisseurs canadiens possèdent la plus grande quantité – 12 845 210 acres, soit un peu moins de terres que la taille de la Virginie-Occidentale – une grande partie de pour les terres forestières utilisées pour la production de bois.
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