Les tensions politiques et sociales qui montent au Sénégal ont attiré l’attention de la France, de l’Union Européenne (UE) et de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Les trois entités ont exprimé leur inquiétude face à la détérioration de la situation et ont appelé à la retenue. La France s’est dite « extrêmement préoccupée » par les violences qui ont éclaté jeudi dernier et qui ont causé la mort de neuf personnes. Ces violences ont suivi la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme. Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, Paris a appelé à « la retenue, à cesser les violences et à résoudre cette crise, dans le respect de la longue tradition démocratique du Sénégal« .
De son côté, la CEDEAO, dans un document signé à Abuja, Nigeria le 2 juin 2023, a exprimé son inquiétude face à l’éruption de la violence au Sénégal suite au verdict du tribunal dans l’affaire Ousmane Sonko Adji Sarr. La commission a fermement condamné les violences qui ont visé les forces de sécurité, les biens publics et les propriétés privées, et a appelé à la retenue et au règlement des différends par des moyens pacifiques. La CEDEAO a déploré la perte en vies humaines et a appelé tous les Sénégalais à défendre la réputation de leur pays en tant que bastion de paix et de stabilité.
Enfin, l’UE a exprimé son inquiétude face à la montée des tensions qui se sont accrues ces derniers jours au Sénégal. Elle a déploré la mort d’au moins neuf personnes suite à des violences. Selon l’UE, il est essentiel que les principes qui sous-tendent la longue tradition de démocratie, d’Etat de Droit, de respect des droits et libertés au Sénégal soient préservés par tous. L’Union Européenne a déclaré avoir confiance en la solidité de la démocratie sénégalaise et dans les forces politiques qui l’animent pour préparer les échéances électorales de manière inclusive et pacifique.
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