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Immigration : Comment l’UE veut combattre le phénomène avec l’aide de la Tunisie

Kaïs Saïed (DR)

Dans un contexte de montée du nombre de migrants en Méditerranée centrale, l’Union Européenne a signé un contrat avec le gouvernement tunisien. Selon les précisions qui ont été apportées par la présidente de la Commission de l’Union Européenne à travers un communiqué, il s’agit d’un « partenariat stratégique » qui est tournée vers la politique migratoire en cette période d’augmentation des traversées de migrants en Méditerranée. L’entente entre l’UE et la Tunisie est basée en réalité autour de cinq piliers.

« La stabilité macroéconomique, le commerce et les investissements, la transition énergétique verte, le rapprochement entre les peuples, la migration et la mobilité », sont les différents piliers, selon les précisions qui ont été apportées par la présidente de la Commission de l’Union Européenne. De façon plus concrète, il s’agit d’une aide financière de 105 millions d’euros pour lutter contre l’immigration irrégulière. Ce fut également le moment pour l’UE de promettre à la Tunisie une aide budgétaire directe de 150 millions d’euros en 2023.

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Selon Mme von der Leyen, l’UE est « prête à fournir cette assistance dès que les conditions seront remplies ». Entre autres conditions imposées par l’Europe, la Tunisie devra conclure un accord de 2 milliards de dollars sur un Fonds monétaire international (FMI) sur un nouveau crédit. Cet accord qui est intervenu dimanche entre la Tunisie et l’Union Européenne fait suite à l’augmentation du nombre de migrants en Méditerranée. Il y a quelques mois, une déclaration du président tunisien sur l’immigration avait suscité plusieurs réactions au sein de l’opinion publique.

Kaïs Saïed, a décrit le phénomène de l’immigration comme une « entreprise criminelle ourdie à l’orée de ce siècle pour changer la composition démographique de la Tunisie », afin qu’elle soit considérée comme un pays « africain seulement » et estomper son caractère « arabo-musulman ». Ces mots avaient été suivis d’une vague de réactions et d’une série de violences envers les migrants en Tunisie.

Les déclarations du président tunisien ont été faites à la faveur d’une réunion du Conseil de sécurité nationale mardi 21 février.  Selon un communiqué de la présidence, la rencontre aurait été « consacrée aux mesures urgentes qui doivent être prises pour faire face à l’arrivée en Tunisie d’un grand nombre de migrants clandestins en provenance d’Afrique subsaharienne ».

2 réponses

  1. Avatar de The Atlantean
    The Atlantean

    Mon post contient une petite lueur de vérité. Publiez-le s’il vous plaît!

  2. Avatar de The Atlantean
    The Atlantean

    Les états africains qui composent la région sub-saharienne ne pensent pas, ces régions ne peuvent pas continuer les anciennes habitudes ou pratiques décadentes qui ne répondent plus aux actualités présentes, ou aspirations. Nous sommes lents pour réagir au fléau qui frappe les migrants noirs en Tunisie, des africains et africaines avec enfants abandonnant leur foyer natal pour se lancer dans l’aventure aveugle où ils sont tabassés en Tunisie comme des esclaves fuyant leurs maîtres, et certaines enceintes sur le chemin. Nous ne prenons pas au sérieux ce qu’est la vie, et ceux qui devraient nous guider s’en fichent et laissent la démographie devient une maladie galopante Ramenez vos enfants au bercail, car l’humiliation devient au jour le jour un poids sur la “Conscience”.

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