Mandat de la CPI contre Poutine: le sommet des BRICS maintenu envers et contre tout !

L’Afrique du Sud confirme, malgré les obstacles politiques et diplomatiques, l’organisation du prochain sommet des BRICS en août. Cette annonce survient alors que le président russe, Vladimir Poutine, est visé par un mandat d’arrêt délivré par la Cour pénale internationale (CPI) pour le crime de guerre de déportation d’enfants ukrainiens. La réunion, qui rassemble les pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), se tiendra physiquement, rompant avec près de trois ans de sommets virtuels.

Face à ce dilemme diplomatique, le président sud-africain Cyril Ramaphosa n’a pas commenté la présence potentielle de M. Poutine au sommet. Cette situation a généré des spéculations mettant mal à l’aise le gouvernement sud-africain qui est normalement tenu d’arrêter le président russe.

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Malgré cette situation complexe, l’Afrique du Sud, qui préside actuellement le groupe des BRICS, a affirmé son intention de jouer un rôle dans la résolution des conflits internationaux, en maintenant une position neutre. L’Afrique du Sud et la Russie entretiennent des liens étroits depuis l’apartheid. Le Kremlin a soutenu l’ANC dans sa lutte contre le régime raciste, sont également un facteur à prendre en compte.

Des changements en vue ?

Le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) se dirige vers une expansion significative, avec un document détaillant les conditions d’adhésion de nouveaux membres en cours de finalisation. Anil Sooklal, ambassadeur itinérant des BRICS pour l’Afrique du Sud, a souligné que le document serait soumis aux ministres des Affaires étrangères du groupe pour examen lors d’une réunion prévue le 20 juillet, avant d’être présenté au sommet des BRICS à Johannesburg en août.

L’expansion potentielle des BRICS a suscité un intérêt mondial considérable, une trentaine de pays ayant exprimé leur volonté de rejoindre le groupe, parmi lesquels l’Algérie, l’Éthiopie, l’Argentine, l’Égypte, l’Indonésie, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite. Parallèlement à ces développements, la présidence sud-africaine a confirmé des discussions sur une alternative potentielle au dollar américain, non seulement au sein des BRICS mais aussi dans d’autres organisations internationales, une question abordée lors d’un récent sommet à Paris entre les présidents sud-africain et brésilien.

Une réponse

  1. Avatar de Sid
    Sid

    Le mandat contre Bush et Obama, il sort quand ?

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