Rébellion en Russie: pourquoi Prigojine a fait marche arrière, selon le chef de la CIA

Le mois dernier, une rébellion armée dirigée par Evgueni Prigojine, le chef du groupe Wagner, a fait grand bruit. Cependant, cette tentative de renverser le pouvoir a rapidement été avortée, laissant tout le monde perplexe quant aux raisons de cet échec soudain. Selon le directeur de la CIA, Williams Burns, cette mutinerie de courte durée aurait été entravée par le manque de soutien de ses propres hommes.

Julia Ioffe, une journaliste américaine d’origine russe du site Puck, a eu l’opportunité d’interroger le directeur de la CIA lors de la conférence sur la sécurité d’Aspen la semaine dernière. Elle voulait comprendre pourquoi Prigojine avait abandonné son plan audacieux de marcher sur Moscou avec ses troupes de mercenaires, après avoir abattu des avions militaires russes en chemin. La réponse de Burns était claire : « Certains de ses hommes ont commencé à avoir froid aux pieds. Ce n’était pas ce pour quoi ils s’étaient inscrits« .

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En clair, Prigojine aurait fait face à une résistance en interne. Evgueni Prigojine, ancien proche allié de Poutine, avait lancé une tirade contre les dirigeants militaires russes le 23 juin, annonçant son intention de marcher sur Moscou avec ses hommes de Wagner. Cependant, la rébellion a été de courte durée, et le groupe de mercenaires a brusquement fait demi-tour, laissant de nombreuses personnes se demander quel était le but de cette escapade. Burns, lors du panel de la conférence, a révélé que Prigojine « inventait au fur et à mesure » son plan de rébellion, suggérant peut-être qu’il manquait d’une stratégie claire et cohérente pour atteindre son objectif.

De plus, le nombre de ses hommes était insuffisant pour prendre Moscou, car il n’avait que 5 000 combattants à ses côtés. Il semble que les aspirations de Prigozhin de renverser le pouvoir en Russie se soient heurtées à des réalités imprévues. Lorsque certains de ses hommes ont commencé à montrer des signes de réticence, il a été confronté à une rébellion interne qui a sapé son autorité et l’a obligé à faire marche arrière. Cette défection des troupes pourrait également révéler un manque de confiance envers Prigozhin en tant que leader, ce qui aurait pu affaiblir la cohésion et la détermination de ses hommes.

Pour rappel, il y a quelques jours, dans un de nos précédents articles, nous rapportons que comme Biden, le chef de la CIA Williams Burns avertissait le patron de Wagner après la rébellion armée qui a été avortée en Russie. Il avait conseillé au patron du groupe paramilitaire de se méfier du président Poutine car selon lui, ce dernier allait se venger.

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