Le 30 août 2023, un coup d’état a eu lieu au Gabon, entraînant le renversement du président Ali Bongo Ondimba. Le même jour, le président camerounais, Paul Biya, a signé un décret validant plusieurs nominations au sein de l’unité administrative centrale du ministère de la Défense du Cameroun. Le décret émis par le président Paul Biya concerne des nominations à des postes clés au sein de l’unité administrative centrale du ministère de la Défense du Cameroun. Bien qu’aucun lien n’ait été fait officiellement avec les événements au Gabon, il est annoncé dans un contexte régional marqué par des changements politiques majeurs.
Objectifs du Décret
Le décret vise, selon certaines sources, à renforcer la gestion et la coordination des opérations militaires du Cameroun. Il a pour but de nommer des responsables compétents et expérimentés au sein de l’unité administrative centrale du ministère de la Défense. Le décret met également en avant l’importance de la modernisation de l’armée camerounaise pour répondre aux défis sécuritaires actuels.
Au Gabon, le coup d’état a entraîné des réactions variées. Selon des vidéos diffusées en ligne, des citoyens gabonais sont sortis dans les rues pour exprimer leur joie suite à l’annonce du coup d’état. Ali Bongo Ondimba, maintenant en résidence surveillée, a appelé à l’aide dans une récente vidéo, indiquant qu’il était sans nouvelles de sa famille proche.
Implications Régionales
Le général Brice Clotaire Oligui Nguema, un proche d’Ali Bongo et commandant en chef de la garde Républicaine, est désormais le nouvel homme fort au Gabon. Les implications de ces changements au Gabon sur la stabilité régionale et sur les relations entre les pays d’Afrique Centrale, notamment entre le Gabon et le Cameroun, restent à déterminer. Ces événements survenus le même jour soulignent l’état fluide et incertain de la situation politique et sécuritaire en Afrique.
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