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Rançonnement des policiers au Bénin : Les précisions d’Eric Yérima

Capitaine Eric Orou Yérima, Porte-parole de la Police Républicaine, photo : DR

Dans un communiqué en date du lundi 04 septembre 2023, la haute hiérarchie des policiers a fait état de ce que des actes de rançonnement se multiplient dans le rang de certains fonctionnaires de la police républicaine. Pour décourager ces agents qui s’adonnent à cette pratique nuisible à l’image de la police républicaine, des numéros verts, celui de l’inspection technique et du Secrétariat ont été mis à la disposition de la population béninoise pour les dénoncer. Reçu ce jeudi 07 septembre 2023 sur BIP FM, le porte-parole de la police républicaine, le Commissaire Major de police, Eric Yérima a apporté plus de précisions au sujet du communiqué N°014/CCOM/DGPR de la haute hiérarchie des policiers. 

D’après ses dires, la haute direction de la police républicaine tire la sonnette d’alarme suite à une hausse des cas de rançonnement impliquant certains de ses membres, malgré les rappels continus à la discipline. Ces actes, dit-il, vont à l’encontre des principes éthiques et des fondamentaux de l’institution. Ainsi, il a été décidé d’encourager la population à signaler toute situation de rançonnement qu’elle aurait subie ou dont elle aurait connaissance. Cette initiative a pour objectif de mettre fin à ces actes impunis et de s’assurer que les coupables répondent de leurs actions.

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Le représentant de la police républicaine souligne que le rançonnement est une conduite totalement inadmissible au sein de leur institution. En effet, non seulement elle bafoue l’éthique et les valeurs de la police, mais elle compromet également la relation de confiance qui devrait prévaloir entre la police et les citoyens. Une telle conduite nuit gravement à la réputation de la police républicaine. Il rappelle que grâce à la police communautaire, des relations privilégiées ont été établies avec tous les segments de la société.

Il a indiqué que les informations provenant de ces segments ont mis en lumière une augmentation récente de ce phénomène. Les actes en question ne sont pas confinés à une zone spécifique du pays. Le commissaire Major note que ces faits sont observés partout à travers le pays. Il assure à la population qu’elle peut rapporter ces actes, même de manière anonyme, tant que les allégations sont factuelles et vérifiables. Ces rapports contribueront à restaurer la réputation de l’institution.

Il précise que dès la réception des plaintes, c’est l’inspection technique de la police républicaine qui prend en charge le dossier pour enquêter et déterminer les responsabilités. Par conséquent, il encourage une collaboration sincère de la part des citoyens afin de combattre efficacement ce fléau.

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