Ukraine: Sarkozy parle de Poutine et évoque le « risque de verser dans une guerre totale »

Nicolas Sarkozy (Photo POOL / AFP)

Nicolas Sarkozy persiste dans ses positions concernant la situation en Ukraine, malgré la controverse suscitée par ses déclarations précédentes. L’ancien chef de l’État français réitère son appel à maintenir l’Ukraine dans une position de « neutralité » et continue de plaider en faveur de la « diplomatie » dans les relations avec la Russie. Dans une récente interview sur BFMTV, Sarkozy a réaffirmé sa conviction que le dialogue avec le président russe Vladimir Poutine était possible. Il insiste sur le fait que même face à un conflit avec 500 000 morts, où la Russie est perçue comme l’agresseur et l’Ukraine comme la victime, il est important de réfléchir à la manière de mettre fin à cette guerre.

Sarkozy avance deux principales approches pour mettre un terme au conflit. La première serait l’ »anéantissement de l’autre partie« , mais il souligne que cela n’est pas une option réaliste face à la Russie, qui est l’une des principales puissances nucléaires du monde. Il met en garde contre le risque d’une « guerre totale » si une telle stratégie était poursuivie. La seconde approche, celle qu’il soutient activement, est la « discussion diplomatique« . Pour Sarkozy, cette voie est préférable et plus pragmatique, compte tenu des enjeux internationaux liés à la Russie.

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Il estime que ses années en tant que chef de l’État lui confèrent une perspective unique sur la question et lui permettent de défendre cette approche avec autorité. Nicolas Sarkozy réitère également sa position concernant l’Ukraine, qu’il estime devoir « rester neutre » et ne pas chercher à rejoindre ni l’OTAN ni l’Union européenne. Cette position s’inscrit dans sa vision plus large d’une diplomatie axée sur la résolution des conflits par le dialogue plutôt que par des confrontations militaires.

Nicolas Sarkozy, ancien président de la République française, s’était exprimé le mois dernier sur la situation en Ukraine dans une interview accordée au journal « Le Figaro« . Sa position était claire : il estimait que l’Ukraine « doit rester neutre » et ne pas rejoindre ni l’OTAN ni l’Union européenne. Il était allé plus loin jusqu’à affirmer que les promesses d’adhésion à l’OTAN ou à l’Union européenne faites à l’Ukraine sont « fallacieuses » et ne seront pas tenues. Sarkozy avait proposé à l’époque un « accord international » garantissant une sécurité renforcée pour l’Ukraine afin de la protéger contre toute nouvelle agression.

Concernant la Crimée, Nicolas Sarkozy avait proposé qu’un référendum soit organisé pour entériner le statu quo actuel. Il est important de rappeler que l’année dernière, l’idée de référendum avait été évoqué par le milliardaire américain Elon Musk. Il a provoqué la colère de Kiev avec sa proposition de paix jugé trop favorable au pouvoir du président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine. Le milliardaire américain s’était très rapidement défendu assurant qu’il était du côté de Kiev dans ce conflit.

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  1. Avatar de Mike
    Mike

    Tais-toi

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