La Russie reste le premier exportateur au monde dans ce domaine

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La Russie maintient sa position dominante sur l’échiquier mondial du commerce du blé, en demeurant le premier exportateur global. Les statistiques des années précédentes ont révélé que le géant eurasiatique exportait environ 45 millions de tonnes de blé durant l’année agricole 2022/2023. Cet exploit a été rendu possible grâce à sa production massive de céréales, qui a atteint environ 85 millions de tonnes métriques en 2020, avec une augmentation notable de 14,8% par rapport à l’année précédente.

Les projections pour l’année agricole 2023/2024 sont également optimistes, reflétant la constance de la Russie dans ce domaine. Selon la vice-Première ministre russe, Viktoria Abramtchenko, le pays a déjà récolté 137 millions de tonnes de céréales, dont 90 millions de tonnes de blé, et vise une récolte totale de 140 millions de tonnes pour l’année en cours. Cette récolte prometteuse se positionnerait comme la deuxième plus importante de l’histoire du pays, démontrant ainsi la capacité de la Russie à maintenir une production élevée.

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Des chiffres impressionnants

Ces chiffres impressionnants traduisent non seulement la robustesse de l’agriculture russe, mais renforcent également sa position en tant que leader mondial des exportations de blé. Pour l’année agricole en cours, s’étalant du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024, le ministère de l’Agriculture russe a estimé le potentiel d’exportation du pays à 60 millions de tonnes. Un chiffre qui, selon la vice-Première ministre, assure à la Russie la première place mondiale en termes d’exportations de blé.

La performance de la Russie sur le marché mondial du blé est non seulement cruciale pour son économie (surtout si l’on considère les sanctions massives mises en place par les occidentaux), mais elle joue également un rôle vital dans la sécurité alimentaire globale. Les principaux acheteurs du blé russe, notamment l’Égypte, dépendent largement de ces importations pour subvenir aux besoins alimentaires de leur population. Cependant, la stratégie d’exportation russe est souvent jugée imprévisible, notamment en raison des stocks de grains détenus qui ne sont pas toujours entièrement mobilisés pour l’exportation.

Le pays maintient ses ambitions

Les prévisions du ministère de l’Agriculture russe, corroborées par des fonctionnaires haut placés, témoignent de l’ambition du pays de maintenir et même d’augmenter ses quotas d’exportation de blé. Le ministre de l’Agriculture, Dmitri Patrouchev, a récemment annoncé une révision à la hausse de la prévision de récolte de céréales pour 2023, atteignant 135 millions de tonnes net, dont 90 millions de tonnes de blé. Cette augmentation soutiendra indubitablement les objectifs d’exportation du pays.

En conclusion, la dynamique de production et d’exportation de blé de la Russie témoigne de son rôle prépondérant sur la scène agricole mondiale. Avec des récoltes records et des prévisions optimistes, la Russie est bien partie pour continuer à dominer le marché mondial du blé, réaffirmant ainsi son statut de principal exportateur mondial dans ce domaine crucial.

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