L’annonce récente lors de la Semaine russe de l’énergie d’une collaboration entre le Burkina Faso et la Russie dans le domaine nucléaire est un pas vers l’augmentation de la capacité énergétique du Burkina Faso. Le ministre burkinabé de l’Énergie, Simon Pierre Boussim, a souligné l’importance de ce projet pour son pays, évoquant la volonté de résoudre la pénurie d’énergie d’ici 2030 grâce à la construction d’une centrale nucléaire.
La signature du mémorandum d’entente, prévue pour ce vendredi, est un témoignage de l’engagement des deux nations à travailler ensemble. La cérémonie, qui aura lieu en marge de la Semaine russe de l’énergie à Moscou, marquera le début formel d’une collaboration future entre Rosatom et le Burkina Faso dans le domaine nucléaire.
Une demande du président burkinabé
La rencontre entre le Président de la Transition burkinabé, Ibrahim Traoré, et le Président russe, Vladimir Poutine, en juillet dernier, a été un prélude à cette collaboration. L’expression par le président Traoré de l’intérêt de son pays pour le nucléaire a ouvert la voie à des discussions plus approfondies, menant finalement à l’annonce récente du mémorandum. La Russie, avec son expertise reconnue et son engagement à étendre ses relations avec les nations africaines, se positionne comme un partenaire clé pour le Burkina Faso dans ce voyage énergétique.
L’annonce de ce mémorandum survient alors que le Burkina Faso entretient déjà des relations de coopération avec des groupes russes dans le secteur énergétique. L’extension de cette coopération au nucléaire reflète le rapprochement du Burkina Faso et de la Russie et son désir d’accélérer le développement de son infrastructure énergétique. Cela fait écho aux ambitions exprimées par le ministre Simon Pierre Boussim de résoudre la pénurie d’énergie qui entrave la croissance économique du pays. Il faut cependant préciser que ce mémorandum n’est qu’un pas, et qu’il va falloir en franchir bien d’autres avant l’atteinte de l’objectif burkinabé.
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