Des voix se sont levées dans le monde pour exiger la libération du constitutionnaliste béninois, Joël Aivo, qui a été condamné à dix ans de prison. Il s’agit précisément d’un groupe de cent quinze professeurs d’université d’Afrique et d’autres régions du monde ont uni leurs voix, à cette fin. Cette déclaration a été diffusée à travers une tribune. Cette dernière, intitulée Liberté pour le Professeur Joël Aïvo, exprime la solidarité des universitaires envers le constitutionnaliste qui a passé deux ans derrière les barreaux.
Son engagement envers son pays et le continent africain
Les signataires de la tribune, comprenant des professeurs d’universités africaines et d’autres parties du monde, y ont mis en avant les compétences de Joël Aïvo, qui est agrégé de droit public et professeur titulaire au Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES). Ils soulignent également son engagement envers son pays et le continent africain. La déclaration évoque les circonstances qui entourent son arrestation et souligne qu’il était aussi candidat de l’opposition lors de l’élection présidentielle de 2021.
Toujours dans la tribune, les universitaires appellent à sa libération. Notons que Joël Aïvo, ancien doyen de la faculté de droit et sciences politiques, a été emprisonné suite à une condamnation pour blanchiment de capitaux, une accusation que ses avocats contestent, affirmant qu’aucune preuve concrète n’a été présentée lors de son procès. Pour rappel, la libération de Joël Aïvo avait été abordée, quelques mois plus tôt, par Me Robert Dossou, ex-président de la Cour constitutionnelle.
Invité de l’émission « Vous à nous » sur Peace Fm le dimanche 23 juillet 2023, il avait exhorté le chef de l’État, Patrice Talon, à accorder la grâce présidentielle à Joël Aïvo, Réckya Madougou, et d’autres personnalités incarcérées pendant la crise politique. « Je crois qu’il est temps… qu’il (Patrice Talon ndlr) les gracie d’office. Il en a le pouvoir. Il peut le faire », avait martelé le constitutionnaliste qui souligne que plus tard ou maintenant, la procédure d’amnistie peut être engagée.
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