Le fait d’être emprisonnée depuis plusieurs années, n’empêche pas l’ancienne ministre de la Justice, Reckya Madougou, d’interagir avec ses abonnés sur les réseaux sociaux. La femme politique a partagé une tribune inspirante sur sa page Facebook, le 26 décembre 2023. Détenue depuis presque trois ans à la prison civile de Missérété, l’opposante continue d’insuffler un sentiment de développement personnel à ses followers. En s’appuyant sur son expérience personnelle, l’ancienne candidate malheureuse à l’élection présidentielle de 2021, a encouragé ses sœurs béninoises et africaines à se dépasser.
« Notre peur la plus profonde est d’être puissants »
L’occasion a été pour elle de mettre en avant une déclaration de Marianne Williamson, auteure américaine d’ouvrages de développement personnel. « Notre peur la plus profonde n’est pas d’être inadéquats, notre peur la plus profonde est d’être puissants au-delà de toute limite. C’est notre lumière, pas notre part d’ombre, qui nous effraie le plus. Nous nous demandons, qui suis-je pour oser être brillant, magnifique, talentueux, fabuleux ? Mais en fait, qui suis-je pour ne pas l’être ? » a-t-elle écrit. Selon elle, aucun rêve n’est hors de portée.
À l’aube d’une nouvelle année, l’ex-garde des sceaux a incité ses sœurs à se lever, à briser le doute ainsi que le regard des autres pour réaliser leurs rêves. Cette exhortation a profondément touché de nombreux internautes, qui se sont sentis interpellés. Le fait que Reckya Madougou, malgré ses presque trois ans d’incarcération, offre de l’espoir à ceux qui sont libres d’aller et venir, suscite une émotion particulière.
« La peur est notre plus grand ennemi, merci beaucoup de nous faire comprendre que rien ne devrait être un frein à notre développement en tant que femme. Je voudrais bien savoir comment rayonner même en situation de revers » a notamment commenté une follower, qui n’a pas manqué de remercier la femme politique. Toujours dans ce post, Reckya Madougou a exhorté les hommes à partager sa publication à leurs épouses, ainsi qu’à leurs « filles, parentes et amies ».
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