Près de cinq mois après le coup d’État ayant renversé au Niger, le régime du président Mohamed Bazoum toujours retenu au Palais présidentiel par les militaires, les populations vivent le martyr. Les denrées de premières nécessités ne cessent de flamber. Les salaires accusent de grands retards, les entreprises ne cessent de fermer et l’inquiétude gagne la population. Plusieurs mois après le coup de force des militaires et la décision de l’organisation sous-régionale de prononcer des sanctions, le quotidien au Niger est toujours difficile.
Il y a quelques mois, toutes les transactions commerciales et financières entre les États membres de la Cedeao et le Niger ont été suspendues. Les avoirs de ce pays du Sahel dans les banques centrales de la communauté économique ont également été suspendus. A tout ceci, s’ajoute la fermeture des frontières terrestres et aériennes avec les autres pays de la Cedeao. Le Nigeria particulièrement a décidé de ne plus fournir de l’électricité au Niger à cause de cette situation assez particulière. Plusieurs mois après le bras de fer avec la France et les différentes manifestations de soutien au régime militaire, les populations nigériennes font face à une situation peu ordinaire.
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